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Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco
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Dim 30 Juil - 19:30

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco Giphy

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir.
>> Alexander & Loreina <<

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco 3204899261_0_2_VhS1aPvI


Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco 407792Loricon4


>> Il y a ce moment où l’on ne pense à rien. Celui où l’on pense à tout et finalement, celui où l’on ne sait pas vraiment à quoi penser. C’était ton cas actuellement, n’est ce pas Loreina. Ce moment propice où tu ne sais pas si tu dois la tuer ou l’aimer.
En soit Hana te cherche princesse. Mais tu ne veux pas qu’elle te trouve. En soit elle te cherche avec violence et la flèche logée dans ton épaule ainsi que les divers hématomes le prouve. Alors que tu brois avec rage l’affiche à ton éffigie.

Et toi ? Toi petite goule tu ne sais pas vraiment quoi en penser, c’est difficile, compliqué et ton esprit embrumé par la souffrance ne te permet pas d’y voir plus claire. Les larmes dévalent tes joues et dans un sursaut de colère tu ne penses qu’à la tuer. Qu’à la détruire, l’anéantir. Comment ? Pourquoi ? Car elle n’a pas été là quand il le fallait et maintenant que le mal est fait elle veut jouer les grande soeur modèle ?
Trop tard.
Tu n’as plus confiance en cette ange. Elle n’a pas plus de valeur à tes yeux que l’homme sur l’affiche de la mission.
Tu bouillonnes, calme toi.

- Tu vas exploser Lor’.
- Tait-toi.

Tu dis ces mots sans la moindre intonation, sans le moindre poids et Akoda ricane sous la créature blessée que tu es devenue. Il te blesse un peu plus.
Ô mon ange déchue, Ô ma reine maudite, tu as l’air détruite. Des tâches de sang caresse ta peau fantomatique et ton expression est neutre, fermée, hermétique.
Tu ne te soucis pas du monde n’est ce pas ? Égoïstement tu n’en a rien à faire. Seule ton esprit biaisé par les idées venimeuse d’Akoda te trouble.

Tu avances sans plus te poser de question, échappant un grognement sous le ricanement de ton familier. Là, maintenant tout de suite tu aimerais te sentir vivante et pourtant tu n’es que mort. Tu as envie d’oublier tout ce qui t’amène ici, tu as envie de perdre la tête et d’être enfin normal. De laisser couler sans avoir à penser aux conséquences. De te laisser mourir, de disparaître.
Alors que tu passes le portail tu ne salut pas les gens, tu avances tel un automate jusqu’à tes appartements. Tu ne penses pas princesse des ténèbres. Tu n’es qu’instinct, tu es perdue dans ton monde, enlaçant la bête avec tendresse. Une dernière fois.

Tu snobs les autres péchés, tu leur passe devant, arrivant devant ta chambre.

Tu ouvres alors la porte, la claquant au nez d’Akoda qui grogne lourdement dans ton esprit. Ô chérie, quelle bêtise vas-tu faire ? T’es affaires tombent sur le sol alors que tu te regardes dans le mirroir. Tu vois alors le sang maculer ta peau, on voit que tu as du te nourrir et ça te tord l’estomac. Tu as envie de vomir. D’ailleurs où est passée la cible de ta mission ?
Les hématomes sont là, présent, colorant ta peau alors que tu remarques que la noirceur de ton bras à encore grandit.  

STOP. Tu veux mourrir n’est ce pas ? Toi qui es si seule. Abandonné.
T’es mains frêle se pose sur le lavabo de ta salle de bain et d’un coup de poing féroce et meurtrie, tu brise le miroir, tu ne veux plus te voir.
Tu laisses les morceaux tomber dans le lavabo et le sang coulant de ta blessure, une de plus, les pigmentes d’un magnifique rouge carmin. Tu l’as déjà fait une fois Lor’, pourquoi ne pas recommencer hein ? Aller tu peux le faire princesse.
Tu peux attraper ce morceau de verre brisé. Tu peux l’appuyer sur la peau de ton bras saint. Tu appuis fort n’est ce pas ? Créant une futur cicatrice de plus sur un corps si jeune et déjà bien assez meurtrie.
Enfin si tu y survit. Tu as l’air très bien partie pour ne pas te louper, cette fois.

Adieu Loreina. Je t’aimais moi.

● Dragon de foudre - Ange ●
● Dragon de foudre - Ange ●
Alexander Bianco
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Alexander Bianco
Dim 30 Juil - 20:47


Alors que je croyais apprendre

à vivre, j'apprenais à mourir

   
Feat - Loreina

 

   
   

   


   

Le temps était morose autour de moi, un rien m’ennuyait, aucun élément autour de moi ne pouvait m’apporter la satisfaction que je désirais. Mon monde avait retrouvé sa couleur grise et fade, donnant l’impression de plonger dans l’abysse, cet océan qui vous aspire profondément, brisant votre corps et votre esprit. C’était sans doute profondément malade pour trouver aussi déprimant l’ennuie, aussi mortel, ce sentiment était la pire des maladies pour moi.

L’univers gardait toujours son apparence macabre, mais le bruit aux alentours donnait encore une étincelle d’espoir, mon esprit espérait recevoir une nouvelle qui viendrait parsemer le tableau de ma vie d’une couleur que je ne connaissait pas encore, mais pourtant, je n’y croyais pas une seule seconde, j’avais déjà pratiquement découverts toutes les couleurs de notre monde. Mayu avait été une couleur nouvelle, flamboyante, mais elle avait rapidement perdue de sa superbe, son teint devenant fade comme les autres, sa mort ne m’avait pas plus attristé que cela au final, j’avais plutôt éprouvé de l’intérêt pour la personne qui avait mis fin à sa vie en recouvrant la terre de son sang.

À quand remontait la dernière fois que j’avais éprouvé autant de plaisir, je le sais, c’était récemment, une chose qui avait réussi à me maintenir dans un état de bonheur continue. Une couleur qui ne sortait pas de l’ordinaire, mais pourtant qui ne perdait pas de sa superbe, restant éclatante tout le temps. J’avais l’impression d’être un enfant, ces petits êtres qui éprouvaient toujours de l’affection pour une seule et unique couleur, je me sentais pareil, revendiquant cette couleur comme la seule et unique que je pouvais aimer, car pour l’instant, je ressentais apaisement et joie en la voyant.

Pourtant, je n’avais pas su l’apprécier à sa juste valeur directement, j’avais dû apprendre à la connaître, savoir comprendre la véritable valeur de ses teintes, chaque fois qu’elle m’apparaissait, sa teinte restait aussi forte et présente, alors que la plupart des Hommes l’auraient sans doute rejeté, envoyé au loin, je me trouvais plutôt attiré, aspiré par elle, la seule qui pouvait recouvrir le gris de ce monde, par son noir de jais captivant, ce noir qui pourtant arrivait à être éblouissant.

Vous vous demandez sûrement de quoi je peux parler, surtout de qui en vérité. Je parle d’une femme, oui, une demoiselle à la véritable apparence qui aurait sans doute horrifié les gens et au passé qui aurait fait versé une larme à n’importe qui. Cependant, je voyais en elle quelque chose que les autres n’avaient pas, sa vision m’enchantait. Ces défauts m'attiraient à elle, m'enchaînant à elle, me brisant le cœur à sa disparition. Son esprit brisé devient la chose la plus adorable à mes yeux, sans doute suis-je un fou, mais elle me donne l’impression que sa vie, son vécu lui permet de me comprendre. Il lui manque une chose, une part de son âme s’est brisé, elle ne pourra jamais être comblé à moins de trouver ce qui lui manque, comme moi.

Autant mettre fin au mystère, la personne qui m'enivre autant, qui est la couleur que je désire le plus est Loreina, cette jeune demoiselle à l’extérieur de démon, à l’intérieur de goule et à la magie de bête, un savant mélange d’horreur pour certains, mais une fleur des plus délicates. Je l’avais rencontré par hasard, je voulais simplement jouer avec elle, mais le jeu s'est transformé en drogue, me la rentrant dans la peau, me donnant envie de toujours en voir plus, de rentrer plus dans sa psyché, de l’avoir entièrement mienne. Et c’est ainsi que depuis son départ, je me retrouvais ainsi, comme une loque étendue sur mon trône.

Cette parenthèse se ferme ainsi, des bruits insistants venant briser ce moment de calme et de réflexion, un être trapu s’avançait, se courbant et demandant le droit de parole, encore un être bien soumis et une tâche grise sur le tableau de ma vie, je ne me souvenais point de son nom, mais d’un mouvement de la main, je lui accordais le droit de m’adresser la parole. Ma vision semblait reprendre des couleurs sous ses paroles, le gris devenant plus clair, moins fade et oppressant. Pourquoi ? Comment pouvait-il agir ainsi sur mon esprit, la réponse était des plus simples, ma fleur, ma couleur, MA Loreina était revenue à la maison.

Mon cœur me donnait l’impression de s’emballer, comme si je me trouvais devant ma seule raison de vivre, ce qui me donnait envie de continuer, la vérité n’était pourtant pas loin, je voulais simplement la faire mienne, voir son visage heureux comme brisé, je veux la voir pleurer, rire, se mettre en colère, je veux pouvoir dévorer et savourer son corps. Je veux que son attention soit tournée vers moi. Sans aucune hésitation et considération pour le pauvre homme, je décampais comme un lièvre, partant vers ses appartements. J’ignorais les regards sur moi, je sentais un sourire se dessiner, s'incruster sur mes lèvres, montrant sans doute un visage des plus rare aux membres du Crépuscule.

Une fois proche, de la demoiselle que j’allais cueillir, un bruit fort se faisait entendre, le cri d’une bête, ressemblant presque à celui d’une créature à l’agonie, désespéré. Son familier, voilà la raison de ce vacarme, je n’avais pas besoin de plus de temps pour comprendre que quelque chose n’allait pas, un cri aussi perçant ne pouvait être un bon présage. Quelque chose paniquait le chien, que faisait Loreina ? Elle n’était pas en bonne condition pour autant inquiéter sa moitié et l’enfermer dehors, quelque chose avait réussi à la briser. Je ne pouvais tolérer une telle chose, seul moi possédait ce droit divin, de briser son esprit, de voir ce visage, cette expression sur son visage, cela était mon privilège.

Sans aucune hésitation, je venais briser la porte, mon pied frappant contre la poignée, faisant ouvrir cette dernière dans un fracas et une volée d’éclat. Je rentrais dans une précipitation surhumaine, me retournant étant presque fou, mon regard la cherchant. Elle n’était pas visible, une seule solution possible, la salle de bain, l’endroit, le seul et l’unique qui n’était pas dans mon champ de vision. Mes pas étaient lourds et rapides, découvrant la scène qui se dessinait devant moi.

Loreina se tenait dos à moi, le corps meurtri, blessé, on avait osé touché à ma couleur, à ma fleur, je sentais mon sang bouillir à l’intérieur de moi, je ne savais pas quel sentiment pouvait provoquer cela chez moi, mais la sensation était plaisante dans le fond. Je m’approchais d’elle, l’attrapant par la main, saisissant son bras couvert de plaque, de cette écorce noire, sans pouvoir observer ce qu’elle faisait. Je la tirais vers moi, mon regard me traduisait enfin ce qui se déroulait, le spectacle affreux, de sa vie qui ne tenait maintenant qu’à un fil. Mon cœur s’emballait de nouveau, mais point pour les mêmes raisons, une colère contre elle, contre moi, contre le monde entier, une tristesse infinie qui se répandait dans mes veines comme mon sang circulait en moi.

Je venais dévier mon mouvement la plaquant contre le mur, retenant alors l’arme du crime qui allait être commis, ce bout de verre, cette chose minuscule, qui allait teinter mon monde de son sang et le sien du noir de la mort. Je devais avoir une expression affolée, je sentais mon corps se crisper sous cette vision et mon visage se tordre dans une expression des plus impure. Je faisais tomber le masque, abattant sur la demoiselle, un regard sombre et mélancolique.

Sans dire un mot, je tirais de mes poches, un objet, une courte chaîne argenté et doré, un produit d’une ancienne civilisation, un artefact pouvant soigner n’importe quelles blessures. Je venais le briser répandant son pouvoir sur le corps de la bête, de Loreina, lui rendant alors la même splendeur qu’à son départ. Le silence régnait alors, mon regard pénétrant le sien, un sanglot me parcourait l’échine, je dus le retenir avec force pour ne montrer ma faiblesse devant elle.

Mon corps laissait place alors à un nouveau désire, une chose humaine, inhumaine, bestiale, primitive, mais pouvant traduire beaucoup de chose. Mes lèvres vinrent s’emparer des siennes, ne demandant point son avis aux siennes, je l’embrassais avec tous les ressentis que mon corps me faisait ressentir. Je mettais alors fin à cela, le regardant avec un air déterminé et presque sur de lui, ne voulant point montrer mon anxiété.

“Je te le dis direct ! Ta Gueule et apprécie ce qui se passe, je vais faire de ce moment, le plus beau jour de ta vie !”

Je venais m’approprier ses lèvres rosées, charmantes, sucrées qui ressortait sur sa peau blanche, mon regard venant se perdre dans le sien, profitant simplement du moment.
   

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Lun 31 Juil - 0:45

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco Giphy

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir.
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Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco 407792Loricon4


>>Tu ressens cette douleur ma douce enfant. Celle de ce morceau de verre qui ose entailler ta chère flétrie. Tu n’es plus toute fraîche, en témoigne ton bras d’un noir souillé, d’une écorce rigide que tu n’as pas de mal à bouger.
Ô princesse, Ô mon bel oiseau des îles, vas-y met fin à ta vie. Que je te dévore, que je consume ton âme, ton être et ton esprit pour te faire mienne à tout jamais.

Et tu le fais… Petite marionnette aux airs d’ange déchue, tu remontes doucement le verre sur le long de ton bras dans la ferme intention de te finir, de disparaître pour que tout ça s’arrête. Au fond, tu ne souhaites que partir, Hana sera enfin débarrassée, tranquille. Elle ne te traquera plus comme une criminelle.
Cette criminelle que tu es. Une tâche dans sa vie. Une source de haine profonde dans la tienne.

Tu n’entends pas les jappements fort d’Akoda, le brisement de son cœur, de son âme tout entière ?
Akoda… Sous ses airs d'égoïste et d’enfoiré, tu devrais savoir qu’il t’aime. Il t’aime autant que moi voir même plus. Non. Bien plus. Il t’aime à en crever et n’hésiterait pas à mourir pour toi. Il veut te voir vivre, évoluer, te reconstruire, pour resplendir de ta superbe. Ô Loreina. Ne fais-tu pas une bêtise au final ?

Ton geste s’arrête et tu restes interdite. Oui une bêtise. Petite maudite. Tu fais une bêtise. Tu ne devrais pas avoir envie de mourir. Tu devrais te dresser fièrement et sourire.
Tu devrais apprendre à vivre pour vivre et ne pas apprendre à vivre pour mourir mon ange.
Tu t’es gelé sur place en entendant le fracas de ta porte. Qui donc a pu venir dans ta bulle ? Qui a osé briser ton dôme de verre. Troublé ta sourde transe. Polluer ton oxygène.

Ta main s’éloigne de ton bras meurtrie, réveille toi Loreina, réveille toi, car des gens ont peur pour toi. Ton souffle saccadé se tarit doucement et tu sursautes à peine quand tu sens une main sur ton poignet. Il te tourne doucement et là, tu peux le voir, ce regard horrifié que tu n’oses même plus soutenir. Tu regardes sur le côté au loin, tu regardes Akoda qui d’une demie pensée jappe un ‘’excuse moi’’. Il se sent responsable de ton acte, il s’en veut, culpabilise. Si seulement tout le monde pouvait être comme lui.

Dans ta faiblesse, tu laisses dévaler les larmes le long de tes joues. Échappant, un râle de douleur quand ton dos entre en collision avec le mur. Et tu fuis son regard. Encore. Combien de temps Lor’, combien de temps vas-tu le fuir alors que sans lui tu serais sûrement morte. Tu lui dois la vie, encore. Tu lui dois protection, encore. Tu lui dois un foyer, encore. Tu lui dois une raison, encore.

Ô magnifique princesse des ténèbres, Ô prêtresse de la corruption, toi si fière, te laisserais-tu abattre par une simple vérité ?
Tes plaies se referment, tes hématomes disparaissent doucement et les blessures sur ton bras, sur ta main. Et il plante son regarde dans le l’or du tien, plongeant dans ta tristesse. Tu aimerais lui dire merci, tu aimerais le frapper, tu aimerais le serrer contre toi. Car malgré la noirceur de son cœur, il reste pour toi une lumière dans la nuit, une luciole qui ne meurt jamais. Toujours prête à te guider.
Quand est-ce que cela à commencé ? Quand as-tu commencé à ressentir ça pour un homme qui ne faisait que se divertir ? Se divertir… Oui, n’oublie pas.
Loreina quand as-tu commencé à devenir profondément jalouse & possessive ?

- Alex…

Tu n’as malheureusement pas eu le temps d’entamer ta phrase que tes lèvres se retrouvent capturées par les siennes, si gourmandes, si envieuses, si pressé, comme si tu allais t’échapper. Disparaître. Mourir... Petit monstre.
Il baragouine quelque chose, mais tu n’y fais plus attention, trop concentré sur le sucre de ses lèvres, sur le baiser qu’il t’offre avec tendresse.

Et pourtant, tu fronces les sourcils, reculant après une vingtaine de seconde de contact. Ta main libre monte doucement et tes sourcils se froncent. Oui Loreina, oui ma puce, impose toi. Sans méchanceté, sans force, tu viens à gifler sa joue. Une expression à la fois triste et encore plus meurtrie sur le visage.

- Ta conseillère te suffit plus ? T’es au courant que la polygamie ce n'est pas mon truc ?

Dis-tu sur un ton condescendant, plein d’amertume. Ton corps était tendu, perdu, cherchant à comprendre la pureté de son geste ô combien salvateur pour toi ma princesse. Il t’avait fait un bien fou et tu regrettais presque le manque de sincérité dans ce geste. Non… Tu avais peur qu’il le soit vraiment. Qu’il ne te rejette pas comme d’autre. Qu’il t’accepte. La peur te tiraille l’estomac et te donne une nausée certaine.

Ta lèvre vient doucement mordre sa sœur inférieure et ta main libre remonte le long de ses courbes, effleurant ses dernières avant de passer sur son cou, puis sur sa joue.
Une seconde claque ? Non. Tu l’effleures doucement, puis caresse sa joue meurtrie par la précédente gifle.

- Alex. Ne joue pas avec moi. Je t’en supplie, je ne le supporterais pas. Je ferais plus de bétise tu peux retourner à tes occupation... Merci...Même si c'est pas le plus beau jour de ma vie. C'est le pire.

Dit tu d’une voix étranglée alors que ta caresse laissait des traces rouge sur sa peau, salissant le prêcheur sans la moindre honte. Vile petite goule.
Dans un élan de folie, tu passes doucement cette main innocente sur sa nuque, caressant cette dernière avant que tes lèvres ne viennent cueillir les siennes dans un adieu. Il n’y avait pas de raison qu’il reste après tout.
Tout le monde s’en va autour de toi Loreina.
Et pourtant, secrètement tu espères qu'il reste, tu aimerais qu'il reste pour toi, n'est ce pas petite goule. Egoiste.

Rêveuse Tout le monde te hais sauf moi. Je t’aime. Moi.

● Dragon de foudre - Ange ●
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Alexander Bianco
Lun 31 Juil - 18:54


Alors que je croyais apprendre

à vivre, j'apprenais à mourir

Feat - Loreina





Je savourais cet échange, ce moment qui semblait durer une éternité, depuis combien de temps je n’avais pas ressenti tel plaisir avec une femme ou tout simplement dans la vie ? Cela remonte sans doute à l’époque où j’étais encore à la Congrégation avant que tout ne dérape, avant que l’ennui ne me fasse flancher du mauvais côté. Le monde qui m’entourait prenait une couleur explosive, éblouissante, les saveurs venant se mêler à ce torrent de sensation, le sucre de ses lèvres m'enivrant au passage, laissant à jamais une trace indélébile dans mon esprit.

J’aurais pu continuer comme ça pendant longtemps, je suis sûr que toi, ce qui vit en moi aurait adoré cela, me voir continuer de me plonger dans les prémices du plaisir, tu t’amusais à voir en moi une part humaine, mais il n’en était rien, chaque être vivant pouvait et devait ressentir ce plaisir, cette extase. J’avais l’impression de l’avoir pour moi, sous ma coupe, de la faire mienne juste par cet échange, pourtant, je ne ressentais pas le même plaisir malsain qu’à l’habitude, juste un plaisir, un plaisir indescriptible. Je n’avais aucun mot pour traduire cette douceur, ce baiser.

Je sens ce moment se briser, mes lèvres être séparé de ma conquête, de ma victoire qui me semblait acquise, je pouvais voir son regard sombre se poser sur moi. Ses pupilles brillaient d’un noir profond, traduisant sa haine, mais je pouvais voir une étincelle de plaisir dans le fond, elle avait aussi apprécié le moment. Alors pourquoi autant de haine, voulait-elle à ce point-là mourir ? Je ne pourrais le tolérer, elle ne pouvait quitter ce monde, elle m’appartenait, je ne voulais pas la perdre.

J’allais user de la parole, faire savoir mes sentiments, peut-être enfin faire preuve de sincérité, mais rien ne put sortir d’entre mes lèvres. Je venais de me faire gifler, pourtant, je ne ressentais pas de force, j’avais simplement l’impression de m’être fait marquer pour la forme, pour le principe. Je venais poser ma main sur ma joue devenue rouge, comme si j’étais en train de rougir. Mon regard gardait cette même intensité qu’au départ, ne lui lançant aucun reproche, aucune haine, je n’avais pas envie d’être ainsi envers elle, ce n’était pas la bonne façon pour la faire mienne.

En voilà une réplique cinglante, la jalousie résonnait dans tout le timbre de sa voix, un certain mépris se faisait sentir aussi, mais il me semblait forcé, tu voulais faire la forte Loreina, mais je pouvais lire en toi comme dans un livre ouvert, sans doute, car dans le fond nous sommes pareils. Nous désirons la même chose, la même sensation, celle d’être vivante, de trouver ce qui nous manque, ce qui nous permettra d’avancer dans la vie. Je restais immobile, je n’étais pas assez impulsif pour foncer à nouveau tête baissée et me prendre à nouveau une gifle.

Le corps de la demoiselle montrait des expressions des plus plaisantes, je la voyais souffrir, à cause de moi, pour moi, je sentais mon cœur se serrer, non sous la culpabilité, mais sous le plaisir. J’aimais la voir ainsi, son esprit entièrement tourné vers moi. J’étais en train de la faire mienne, comme elle le faisait avec moi, j’allais sans doute m’enchaîner, moi qui prônait la liberté, mais est ce que ces sentiments n’étaient-ils pas une forme de liberté, de plaisir qui m'attiraient plus que tout à eux ?

Je sentais la demoiselle passer sur mon corps, ses mains venant se faire doucement tactile, me donnant l’impression de vouloir confirmer la réalité de ce moment, je n’allais pas me plaindre de ce genre de traitement après une gifle. Tu étais tellement contradictoire Lor’, tu es comme moi, tu es le fragment d’âme qui me manque, la personne qui est là pour venir calmer cette chose qui me ronge de l’intérieur, qui devient aussi dangereuse que ma magie. Je n’allais sans doute jamais te l’avouer, mais j’ai besoin de toi, je pense avoir mis le doigt sur la couleur que tu es et son nom, cela peut faire cliché, mais je pense qu’il s’agit de la chose portant le nom d’amour.

Une sensation qui m’était encore inconnue, mais quand je vois comment mon cœur et mon esprit réagisse à ses quelques minutes, je ne peux voir d’autres chemins se dessiner devant moi. Sa main se pose avec une tendresse folle sur ma joue, cependant, je ne ressens pas la chaleur de son corps, mais la froideur de son sang, ce liquide qui aurait pu recouvrir les murs de ton monde et te supprimer du mien. Cette note sombre venait rendre mes épaules lourdes, je me sentais presque accablé, pour la première fois de ma vie, je ressentais une véritable considération pour quelqu’un d’autre en dehors de ma famille des êtres qui m’avaient donné joie et foyer il y a encore quelques années.

Je la sentais ta détresse dans tes paroles, je sentais ce chagrin et cette haine qui te rongeait, mais je sentais aussi cette requête, tu ne voulais pas que je parte et je ne le désirais pas non plus. Tu ne brisais pas le lien qu’il y avait entre nous, je sentais ce remord dans ton regard, ta lèvre tremblante que tu avais presque mis à sang sous les émotions qui te rongent. Je te vois, venir réaliser ta requête toi-même, demander à ce que je ne parte pas, que je ne te laisse point seul dans cette folie, mais plutôt que je t’emmène dans la mienne, celle qui me ronge, mais me fait voir la vie en rose. Je veux te faire partager ce monde, le teinté à ma façon.

Je sentais à nouveau ce parfum sucré qui était le tient, celui qui me faisait tourner la tête, tu étais venu de toi-même me chercher cette fois-ci, tu étais comme moi, incapable de le dire, ce que tu ressentais. Pourtant, l’un de nous allait devoir se confesser, pour garder l’autre prêt de lui, je n’étais pas assez fier pour laisser la femme qui m’a volé mon cœur partir au loin et me laisser plonger à nouveau dans l’abysse. Je laisse ce moment durer, venant passer à mon tour, ma main sur ta nuque, faire une emprise dessus, je ne te laisserais pas partir, tu étais à moi et uniquement à moi, j’étais le seul et unique à pouvoir me délecter de cette expression qui était gravé sur ton visage.

Je me devais de mettre fin à ce moment, je me devais de parler, laisser exprimer cette chose qui bouillonnait à l’intérieur de mon être, qui me consumait en échange du plaisir. Je brisais alors notre lien, plongeant à nouveau mon regard dans le tien, je devais arborer un air sincère, une chose que tu n’avais sans doute jamais vue. Aucune fourberie ou candeur était présente, simplement un air sincère, doux et apaisant.

“Loreina, la conseillère n’est plus autant dans mon esprit que de ce monde, mon intérêt pour elle s'est flétri comme une mauvaise herbe, elle représentait simplement une couleur nouvelle qui est devenue fade, se mêlant au gris de mon monde.”

Je prenais une pause, déglutissant, prenant conscience de ce que j’allais dire, lui transmettre à ce moment-là, j’allais d’une certaine façon sceller nos destins, notre avenir, notre relation et notre vie.

“Je ne m’amuse pas avec toi ou du moins, je ne m’amuse plus. Lorsque je t’ai vu ainsi, ce que j’ai ressenti ce n’était pas la perte d’un jouet, mais d’une part de moi-même. Tu m’as pris quelque chose en moi ou plutôt, tu es devenue une part de moi et te voir partir me brise, me rendant encore plus fou que je ne le suis. Loreina, ne part pas, ne quitte pas ce monde, tu es as moi, je veux que tu vives pour moi, tu dois devenir mienne, comme moi, je deviendrais tiens.”

Je l’embrassais à nouveau, laissant parler ce flot d’émotion, cette fougue qui venait de me soulager, enlevant un poids de ma conscience, je me sentais mieux. Je mettais encore fin une fois à ce moment, la collant contre le mur, une nouvelle fois.

“Donc je le redis, encore une fois. Ta gueule et profite, c’est le plus beau jour de ta vie Lor’ !”

Je l’embrassais encore et encore, laissant l’envie me diriger, étant court, long, sauvage, tendre, toutes une vagues de désirs me traversaient l’esprit, je venais me coller un peu plus à elle, tenant ses mains, l’empêchant de se débattre, je ne laisserais rien, mais strictement rien interrompre ce moment qui était le mien… Non… Ce moment qui était le nôtre.


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Mar 1 Aoû - 11:14

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>> Ô mon ange déchu, tu es au monstre, ce que le monstre est à toi. Et pourtant, actuellement, la bête dort du juste, laissant à toi, Loreina, le temps d’être humaine, de vivre contre ses lèvres. Mais il brisait ta volonté, la chaleur de ses lèvres quittant le glacier des tiennes, ô chérie lui diras-tu un jour combien il te manque quand il n’est plus contre toi.

Il pourrait te compter fleurette, tenter d’amadouer ton être avec des mots, il a su si bien le faire jusqu’à maintenant. Assez pour que tu deviennes jalouse, possessive, venimeuse au point de vouloir tuer cette conseillère qui apportait plus de couleur dans sa vie que toi, tu n’en auras jamais. Ma chérie, monde. Ce qu’il te dit te brise le cœur et le rempli de joie. On ne devrait pas avoir à se réjouir des morts, mais là, maintenant, ta haine s’apaise et ton sourire disparu refait légèrement surface.

S’il te plaît Loreina, devient droite et ironique, redevient fière et orgueilleuse. Celle qui ne craint rien, celle qui malgré son jeune âge à prouvé plus d’une fois qu’elle pouvait terrasser le bien comme le néant. Embrasse-moi mon ange de la mort. Cueille mon être au fond de ton âme. Aujourd’hui, je ne grognerais plus. Je le fais pour ton sourire, pour que la profondeur de ta tristesse devienne l’essence de ta vie.
Laisse moi enlacer ton être une dernière fois, à tout jamais. Si tu ne vis pas pour moi. Vis pour lui mon amour.

Je sais que nous sommes condamner, qu’il nous reste peu de temps avant la fin, mais j’aimerais qu’une fois de plus, dans ta courte vie, tu ne te laisses pas terrasser. Bat toi, trébuche, avance, tombe, relève toi. Apprends. Vit. Car ta vie est ce qu’il y a de plus important pour moi. Ma reine déchue. Ma fleur du mal.

Tu suivais chacun de ses mots, buvais ses paroles, ton cœur battant la chamade dans un étrange tintement, un cœur brisé qui ne demandait qu’à être comblé. Tu es une voleuse princesse, une voleuse d’âme. La sienne, tu l’as cueillie sans la moindre honte, sans t’en rendre compte et plus ton regard perce son visage, ses yeux, plus tu cherches à comprendre quand est ce que tu l’as enchaîné, plus tu perd pieds dans tes propres sentiments. Sous ses paroles, tu te sens faillir. Quand est-ce que ton âme à commencé à faire écho à la sienne ?

Dans ses mots, il signe un pacte, ses lèvres revenant prendre possession des tiennes pour un baisé douloureux qu’il trahissait sans le moindre remord, collant à nouveau ton corps sale contre le carrelage de la salle de bain. Ses lèvres contre les tiennes tordrait n’importe quel estomac quand on sait que tu viens à peine de finir ton dîner. Il n’est pas dégoûté ? Il n’est pas fuyard fasse à ce que tu es ? Comment fait-il pour te supporter petite maudite.

Sait-il seulement que quelques minutes avant de passer ce portail, tu mordais dans la chair fraîche d’un homme agonisant de douleur. Que tu arrachais ses muscles telle une bête assoiffée. Que tu n’étais ni délicate, ni belle à voir. Stupide goule. Heureusement pour toi qu’il n’y pense pas. Tu serais rejeté. Une nouvelle fois. Encore.

Mais toi tu oubli n’est ce pas ? Ton esprit est tourné vers le présent, mais aussi vers le passé. Tu te rappelles de votre rencontre, de son arrogance faisant écho à ton orgueil. Tu te souviens de toutes les envies que tu as eues à son égard. L’enlacer, le tuer, le congeler. Le détruire, le voir grimper. L’aimer.
Tu réalises, peut-être un peu tardivement, que tu aurais pu être vivante plus tôt. Tu réalises que les longues balades que vous avez faites ensemble sont des moments qui, pour toi, sont devenues inoubliables. Des souvenirs que tu n’oublierais pour rien au monde. Car il était à toi dans ces moments-là, rien ni personne d’autre n’était là pour vous troubler. Tendre égoïste. Puis il s’est éloigné de toi. Tu t’es senti meurtrie, abandonnée, délaissée et quelque soit le résultat, tu souffrais. Toi si jalouse.

Combien de fois as-tu croisé cette conseillère de façon inopinée ? Combien de fois as-tu voulu lui trancher la gorge ? Non, c’est trop doux. Arracher sa chaire et l’entendre pleurer, hurler, supplier, ô oui supplier. Mais tu ne la jamais fait. Ô ma fille des enfers, tu n’es pas un monstre, tu avais tellement peur qu’il te haïsse pour ce que tu aurais pu faire. Tu as préféré souffrir en silence, taire ta jalousie et profiter des moments qu’il t’offrait.
Tu es si contradictoire Loreina, tu l’as détesté au point de vouloir disparaître, aujourd’hui tu l’aimes au point de vouloir vivre non pas pour toi, car tu n’es rien, mais pour lui, car il est tout.

Tes pensées t’échappent et ses lèvres te ramènent à la réalité. Il t’emprisonne, de peur que tu puisses fuir d’un instant à l’autre. Il tient tes mains si fermement que toi-même, tu es dégoûté du contact de sa peau sur ta malédiction. Comment fait-il pour ne pas vomir sous l’être abject que tu es ?
Ma bête, ma douce. Arrête de penser, répond de toi-même à ses baisers, à ses appels à la fois doux et sauvage à la fois harmonieux et désaccordés. Cette preuve de vie t’avait manqué et tu t’accroches à cette étincelle comme on s’accroche à la vie.
Petite créature brisée que tu es, laisse l'enchaîner son âme à la tienne, pour qu’une part de vous au moins, puisse faire un.

Doucement, tu dégages ta main malsaine et avec tendresse, tu viens caresser sa joue encore propre. Évite de le salir cette fois. Certaine ne te le pardonneront jamais.

- D’accord…  

Fut le seul mot à peu prêt potable qui pouvait sortir de tes lèvres tremblantes. Ma douce, les sanglots que tu contiens t’empêche même de parler. Pathétique. Ridicule.
À cette pensée, tu inspires un grand coup et expires lentement, profondément. Ton front vient se coller doucement au sien et tu fermes les yeux avec douceur. Laissant à ton être le temps de retrouver calme et sérénité.

- Laisse moi mettre de la couleur dans cet univers, laisse moi vivre à tes côtés. Mais si tu me trahis ne serait-ce qu’une fois. Je m’en vais. Tu me demandes de vivre pour et avec toi. Mais je refuse de souffrir pour nous deux. J’ai déjà trop souffert pour moi-même à ce jour…  

C’était vrai. Dans ta courte vie. Tu avais trop souffert. De ta main encore emprisonnée, tu venais doucement entrelacer ses doigts aux tiens. Ta main libre, elle coulait vers son cœur avec douceur et tendresse. Tu avais une idée, un petit rien qui changerait tellement de chose si tu le faisais, si tu le mettais en œuvre. Mais ça tu ne peux le faire sans son accord.

- J’ai… Une malédiction que seule une personne tenant à moi peut contrer. Je suis une goule, je suis un démon, je suis une bête et petit à petit, chaque jour, le monstre me ronge de l’intérieur comme une gangrène. Il me reste moins d’une dizaine d’années à vivre, si je ne perds pas le contrôle, ce contrôle qui s'effrite jour après jour avec souffrance. Pendant ce temps si court, veux tu devenir le gardien de cette âme en perdition ?

Ton front avait quitté le sien avec regret et tes yeux topaze cherchait ses pupilles avec une avidité évidente. Plongeant dans son regard toute la peur de ton futur, toute la souffrance qu’il allait devoir supporter. Tu avais besoin de ce contact, de savoir s'il était prêt à endosser cette tâche qui vous lierez à jamais.
Ce contrat irrévocable qui causerait ta mort s'il venait à être rompu et refusé.
À quoi bon vivre après ce qu’il vient de se passer. Vivre seule n’est pour toi qu’une souffrance, un gouffre sans fond. Alors tu le regardes, tu attends, douce, tendre, patiente, tu attends de voir s'il fuira pour sa vie ou sauvera la tienne.

Personne, pas même lui ne savait que tu étais condamné, que l’horloge de ton corps s'est enclenchée, que le compte à rebour est en cours et pire encore, qu’il est si proche de ta fin.
Tu attends, les muscles tendus par l’appréhension, il valait mieux jouer cartes sur table après tout…

Ton honnêteté te ramènera vers moi ange du désespoir. Remercie ce père que tu aimes tant pour cette malédiction et son venin.


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Alexander Bianco
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Alexander Bianco
Mer 2 Aoû - 13:21


Alors que je croyais apprendre

à vivre, j'apprenais à mourir

Feat - Loreina





Je savourais ce contact, ce moment, cette sensation, j’avais l’impression de recevoir des électrochoc à chaque fois que je venais m’emparer de ses lèvres, le plaisir était présent, comment un simple geste pouvait me faire autant de bien, j’étais quelque peu perdu. Je te sentais en moi, ricaner, te moquer de moi, pour une fois que tu voyais mon assurance s’envoler au loin, profites du spectacle, cela serait la seule fois où tu pourras me voir ainsi.

Je la sentais m’échapper légèrement, ses lèvres se dégageant des miennes, sa main noire se retirer d’entre mes doigts. Je me demandais ce qui allait se passer, pourquoi briser un si bon moment, pourquoi refuser ce que je lui offrais non pas par plaisir, mais par amour. Oui, l’amour, ce sentiment résonnant dans mon esprit était encore trouble, je ne pensais pas que moi, l’homme que je suis arriverait à trouver l’amour et surtout le désirer si ardemment.

Je sentais la chaleur de sa main, caresser mon visage, non pour me salir ou pour me marquer, mais simplement pour me traduire ses sentiments à elle aussi. Je ne pouvais cacher un sourire en sentant cette douce attention, je me surpris à rougir en voyant son visage, ces traits fins se muer pour moi, pour ce que tu ressentais à mon égard. Tu m’avais enchaîné, fait de toi une partie de moi, mais cela avait eu l’effet inverse sur toi aussi, tu étais mienne, j’étais le fragment d’âme que tu avais tant cherché, nous étions esclaves l’un de l’autre.

Tes paroles ne changèrent point la mine radieuse qui siégeait avec triomphe sur mon visage, je le savais que je ne devais pas te trahir, mais mon corps et mon esprit serait incapable, tu recouvrais le tableau de ma vie et aucune couleur en ce monde ne pourrait garder la même teinte que toi et briller aussi longtemps, mais je ne le te dirais jamais, je venais de faire trop de révélation d’un coup et je sais que cela te remplirait d’une grande fierté, je voulais garder ce genre de chose pour les bons moments, me délecter de ce visage changeant et si expressif en ma compagnie.

Je sentais ton étreinte sur mes doigts, comme si c’est toi qui ne voulais pas me laisser partir, comme si tu exprimais, se désire de me faire tiens, tu étais jalouse, j’aimais ça, toi si fier, tu montrais tes faiblesses à moi. Je sentais ta main contaminé caresser l’emplacement de mon cœur, tu n’avais pas besoin de me le voler, tu l’avais déjà. Je soupirais doucement, toute la tension du moment et les sensations commençaient à tomber, je me sentais entouré d’une certaine plénitude pour le moment.

Je prêtais une oreille plus qu’attentive à tes propos, tu te décrivais comme si tu étais la pire des créatures, mais tu n’es point ainsi Lor’, tu es magnifique, à mes yeux, tu es le plus précieux des joyaux, tu es l’étoile qui éclipse la lumière des autres, ce qui tu trouves horrible chez toi, ce que tu détestes, je les trouve sublimes, c’est cela qui fait ton charme. Tu venais titiller mon esprit curieux, tu t'emparais de mon âme et maintenant de ce qui faisait mon essence, Loreina, tu es un véritable petit démon, peut être ce côté perfide, jaloux, colérique, triste, sensible, c’est peut-être cette humanité en toi que tu essayes de refouler qui m’a charmer.

Pourtant, je sentais mon cœur se contracter, me rappeler que moi aussi, j’ai encore une part d’humanité, je souffre à l’idée de te voir partir d’ici une dizaine d’années si tout ce passe pour le mieux. Je sais qu’il est impossible pour moi de te sauver, je le sais que tu es condamné, je le vois dans ton regard. Cependant, je ne compte pas t’abandonner à ton triste sort, je vais venir sur mon cheval blanc, je vais venir te tirer de la monotonie du monde. Je viendrais condenser en ces dix années tout le plaisir d’une vie, je te ferais partir un sourire radieux sur le visage, ma démone, ma goule, ma fleur.

C’est alors que sans perdre une seule seconde, je viens te porter comme la princesse que tu es à mes yeux. Je m’en fiche de l’image que je reflète aux membres, qu’ils puissent voir mon vrai visage en ce jour, mon centre d’attention, c’est toi. Tu es mon soleil, celle qui me permet de vivre sans m’arrêter, si je suis ton phare, pour moi, tu es mon foyer, le lieu où je peux toujours revenir pour me ressourcer. Je m’avance, sortant de ce lieu d’intimité brisé par mon entrée fracassante de tout à l’heure.

Je m’avance dans les dédales du bâtiment, l’endroit où nous allons se trouve être mes propres appartements, je veux un endroit rien que pour nous, où ne nous serons point dérangé, cette journée, je la dédie à toi et moi. Je rentre chez moi de façon aussi fracassante, sans rien détruire pour une fois, je m’avance vers un endroit similaire à celui de tout à l’heure, ma salle de bain. Un bon bain après toutes ces émotions te feraient le plus grand bien et à moi aussi.

Je me rends alors compte que je ne t’aie pas encore répondu, l’émotion m’ayant fait perdre mes mots, il semblerait. Je viens m’emparer de tes lèvres, dans cette position digne d’une princesse Disney. Je brisais alors ce tendre moment, pour répondre à sa requête.

“Mon âme est déjà liée à la tienne, alors oui, tu peux faire de moi le guide de ton âme en dérision, je te demanderais aussi de guider mon âme emplie de folie à travers ce tableau brillant d’une nouvelle couleur aussi vive.”

Je laissais alors un léger blanc peser, avant de reprendre la parole, un sourire plutôt malicieux inscrit sur mon visage d’ange.

“Mais avant ça, il te faut prendre un bon bain.”

C’est alors, sans une pointe de remords que je viens lancer ma fleur délicate dans le bain encore chaud, la laissant habillé. Je viens alors retirer mes vêtements, me plongeant doucement dans l’eau chaude qui venait caresser ma peau. Je restais accoudé sur le rebord de ce bain digne de l’époque romaine, un léger sourire sur le visage, lançant avec une point d’ironie.

“L’eau est bonne chérie ?”


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Jeu 3 Aoû - 17:58

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco Giphy

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir.
>> Alexander & Loreina <<

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Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco 407792Loricon4


>> Il accepte tout de toi chérie, monstruosité comme beauté. Il n’est pas dégoûté, il n’est pas fuyard, il ne t’abandonnera pas. Il n’est pas là pour te faire souffrir, mais pour finalement apporter un peu de couleur dans le gris de ta vie, comme tu as pu le faire dans la sienne. C’est drôle, plaisant, amusant de voir, de se rendre compte que quelqu’un à la capacité de t’aimer.
Alors tu t’y accroches comme si c’était la dernière fois. Tu es si désespérée, si perdue dans le flot de tes pensées, de tes sentiments. Égarée entre Jalousie et Amour, entre Possessivité et Liberté, entre Souffrance et Paix.

Ô mon ange des ténèbres, tu te perds contre ses lèvres. Ses baisers t'électrisent, son corps contre le tien te réchauffe, toi qui es d’habitude un véritable cadavre. Aussi froide que la glace. Jusqu’à maintenant personne n’avait réussi telle prouesse. Une preuve de plus sans doute.
La preuve que vous vous êtes enfin trouvée. Si tard et pourtant si tôt et ce malgré le peu d’année de vie qu’il te reste.
Mais tu ne vas pas mourir demain Loreina. Alors, à partir de ce jour, profite de tout ce que la vie peut t’offrir. Cherche une solution à cet épineux souci. Trouve un moyen de te guérir de ses maux qui te rongent jusqu’au plus profond de ton âme. De cette horloge qui abaisse un peu plus chaque jour, l’épée de Damoclès que tu as au-dessus de la tête.
Tu peux le faire mon amour, j’en suis certaine.

Dans ce moment à la fois beau et gênant, dans ce silence à la fois salvateur et pesant, dans le fond de vos regards, on peut lire douceur et tendresse. Tu pourrais rester des heures comme ça. À contempler l’azur de ses yeux. Mais il en décide autrement. Il prend les devants, passant ses bras autour de ton corps, sous tes genoux pour te soulever en marié.
Et toi ? Toi, tu rougis ma belle. Ta peau si blanche se couvre d’une légère teinte rouge alors qu’il t’emmène loin de tes appartements. Sans avoir peur de son apparence, sans avoir peur d’être vue par l’assemblée. Il t’enlève, Akoda sur les talons.

Le familier est meurtrie, inquiet, il culpabilise et surtout, il s’en veut profondément envers son alliée, qui elle, reste silencieuse, mais douce fasse à son état, il se peut que toute cette histoire change également Akoda.
En bien, il faut espérer que cela change vos relations futures.

Ton Kidnappeur entrait alors dans une pièce sobre mais luxueuse, passant cette dernière avec empressement pour arriver dans une salle de bain aussi grande que l’appartement de ta mère. Tu es surprise, peut être un peu perdu, mais rien de plus. En fais-tu perds toute appréhension quand tu sens ses lèvres capturer les tiennes. Immonde voleur, il te volera tout, tu verras. Ton coeur, ton âme et que sais-je encore.
Il te parle alors, répond à cette question qui te ronge l’estomac depuis que tu as lâché la bombe, la vérité sur ce que tu es. Monstre. Et toi ? Tu souris bécasse, enfin heureuse d’avoir un peu de certitude dans ta pauvre vie.

Enfin, tu souris. C’était malheureusement avant qu’il ne décide de te jeter dans la baignoire telle un sac à patates. Baignoire ou piscine à voir, elle est immense et profonde. Arrivant légèrement au-dessus de ta poitrine dont on en devine encore toute les forme. L’eau chaude te mord la peau et te fait un bien fou. Tu restes en apnée un petit moment, profitant de la plénitude que peut t’offrir l’eau. Tu en as besoin.
Tu remontes doucement à la surface, inspirant profondément avant de le fusiller du regard. Le sang séché sur ton visage, sur ton corps se met à couler doucement, donner à ton être un aspect encore plus monstrueux, plus féroce, plus animal. Rappeler que la douceur de ton visage, la perfection de tes courbes, ne sont là que pour cacher le fait que tu es une mangeuse de chaire.

- Elle est bonne. T'apprécies la vue, j'espère ?

Lances-tu, ironique, alors que tu lèves le bras et lui montre majestueusement ton majeur avant d’approcher de l’endroit où il est accoudé. Doucement, tu viens à te dévêtir, retirant les vêtements maintenant trempé. Tu te dénudes à sa vue, sans pudeur. Tu retires ton haut, ton short et tes sous-vêtements, défaisant les bandages qui couvrent l’affreux stigmate noir.

Ainsi en tenu d’Eve, désarmée, tu t’approches pour lui voler ses lèvres le temps d’un baiser.
Tes mains mouillées s’éternisent sur sa peau alors que tu mouilles les marques de sang dont tu l’as maculé. Nettoyant les tâches et trainée avec attention.

- Alex… Merci d’être là. Je… Je me suis perdue dans la mélancolie et les blessures que m’ont infligé des membres de la congrégation envoyés par Hana… J’ai toujours aimé et chérie ma grande sœur, maintenant, j’ai l’impression de perdre pied. De n’avoir été qu’un objet de distraction. Je me dis qu’au final, j’aurais dû rester à Vegas et devenir pute. Comme ma mère.

Tes épaules se contractent à cette pensée, tremblent légèrement, sans ton père, tu ne serais pas condamnée, tu ne serais pas traquée comme un animal sauvage. Mais sans tout ça, tu n’aurais pas la chance de te loger au creux de ses bras.

Et tu me rejettes encore, moi qui t’aime tant. Tu préfères un amant maudit qui souffrira de ta perte, plutôt que quelqu’un qui pourra mourir avec toi. Tu es monstrueuse et Égoïste Loreina.

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Alexander Bianco
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Alexander Bianco
Lun 7 Aoû - 11:32


 
Alors que je croyais apprendre

à vivre, j'apprenais à mourir

 
Feat - Loreina

 

 
   

 


 

Je profitais des bienfaits de l’eau chaude sur ma peau, ainsi que des produits naturels qui y étaient mélangés, un sourire toujours malicieux et tendre à la fois, recouvrait mon visage. Je pouvais voir ma partenaire émerger, me lançant un de ses regards noirs dont elle avait le secret. Je ne pouvais m’empêcher de rire en mon fort intérieur, la voir ainsi, retrouver son état d’avant était plaisant, elle semblait avoir récupéré les émotions qu’elle avait perdu.

Son sublime doigt tendu me fit répliquer de la même façon, lui montrant mon magnifique doigt au passage, un sourire encore plus malin sur le visage. Notre relation d'antan et celle de maintenant ne semblait faire plus qu’un, nous offre une nouvelle route pour profiter du temps ensemble, découvrir de nouveau plaisir et sans doute d’autre chose dont moi-même, je n’ai pas idée.

Je profite de son approche, me délectant de ses lèvres comme elle le faisait avec les miennes, elle privatisait autant mes pensées que mon corps maintenant, elle se faisait aussi possessive et joueuse que moi quand elle le désirait. Je sentais ses mains venir parcourir la peau hors de l’eau pour nettoyer ses marques laissées sur mon teint légèrement bronzé, mon corps frissonne doucement sous les différentes températures qui me côtoyaient.

Je l’écoute me parler, partager son malaise avec moi, me montrer sa confiance envers moi, je la sens tremblante autant dans la voix que dans ses muscles, ses paroles lui font peur. Je viens alors doucement la tenir par les épaules, lui laissant un grand sourire, sincère et rassurant, je la colle alors contre moi, mes bras l’entourant comme un cocon dont le but est de la protéger. Je l’invite à venir écouter mon cœur, se rythme reposant, cet organe me donnant cette humanité. Je ne pouvais la laisser ainsi, en proie au doute, lui laisser regrette chaque parcelle de sa vie, ce n’était pas Loreina que je voulais voir, du moins pas ainsi.

Cette fois-ci, c’est moi qui venais m’emparer de ses lèvres, venant calmer ses tremblements, faisant durer ce moment, jusqu’à en perdre haleine. Je la regardais dans l’Or de ses yeux, cette teinte hypnotisante, ces reflets traduisant sa peur, ses doutes, mais aussi sa joie, son amour, ce mélange intriguant qui donnait une saveur nouvelle à dévorer tes pupilles du regard. Je l’embrassais encore, lui partageant, montrant mon amour à ma façon pour le moment, je ne comptais pas la laisser partir, ne pas regretter d’être ici, d’avoir vécu tout ça pour finir dans mes bras.

Lor’... Tu crois que je t’aurais laissé être une pute ? Et si le monde avait été différent, tu serais peut-être une pute, mais moi, je serais le dirigeant d’une grande entreprise à New-York, je serais venu à Vegas et je t’aurais peut-être rencontré, mais nous serions différents de nous-même, nous n’aurions sans doute jamais fini ensemble. Alors, je vais être cruelle, mais je suis heureux que tu aies vécu ce qui t’es arrivé, car c’est ainsi que tu as pu devenir mienne, être là dans mes bras, que je peux savourer tes lèvres, rougir en plongeant mon regard dans le tien. Alors Lor’ ne maudit pas ton destin, bénit juste nos moments à nous, pense plutôt au futur qui se dresse, au lieu de tourner ton regard vers ce passé qui te ronge. Laisse moi venir te tirer de ce cocon de ténèbres, laisse toi aller dans mon monde coloré.”

Je venais alors la coller contre un des bords de la baignoire, je ne la laisserais pas s’échapper, je ne pouvais me permettre de la voir partir, je tenais beaucoup trop à elle maintenant. Tu n’étais plus une simple couleur au final, tu étais finalement devenue le tableau en lui-même. Je venais alors te mordre, mon esprit ne semblait trouver que cette solution pour exprimer mes sentiments, je marquais ton cou de mes crocs, je faisais alors pareille sur ton épaule.

Je la soulevais alors, te posant sur le rebord de ce bain gigantesque. Mes lèvres se faisant plus douce, venant parcourir son bras noir, montrant que même sa bête m'avait charmait, rien en elle ne me dégoûtait, si je la prenais, c’était pour son être. Je continuais alors, ne laissant plus aucun mot filer de ma bouche, continuant de couvrir ce corps qui était le sien de baisers et de morsure, restant toujours prêt de ses épaules, son cou et ses bras. Je voulais être tendre pour le moment, peut-être que cela allait changer, laissant parler cette fois-ci, la bête et le démon qui était en moi.
 

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Mar 22 Aoû - 22:20

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco Giphy

Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir.
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Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. - PV : Alexander Bianco 407792Loricon4


>>Il t’aime Lor’ mais il ne t’aimeras jamais autant que moi. Mon ange, ma puce, mon tout. Tes épaules sont contracté, ton regard est rempli d’une tristesse contradictoire puisque l’on peut y voir autant de tristesse que d’amour, autant de jalousi que d’envie.
Envie. Jalousie. Egoiste. Ce sont ses mots qui te caractérisent. Ô mon pêché, Ô mon amour, ma douce envie, bouillonne dans ta jalousie, dans ton avarice et ta possessivité. Laisse toi dévorer par ses sentiments qui me nourrissent, laisse moi grandir en toi. Encore et encore…
Ou pas.

Boum...Boum...Boum. Le rythme de son coeur t’apaise et tu fermes les yeux le temps d’un instant. Tu oubli toute cette journée. Tu oublis tes soucis actuels. Tu oublis Hana, le conseil, Akoda, la bête. Tu ne penses à rien, tu profites juste de cette sonate grave et profonde.  

Ses lèvres qui t’embrassent me révulsent autant que tu peux les adorer. Ses mots qu’il te susurre à l’oreille te font sourire, presque rougir. Doucement, tendrements. Autant que ses lèvres se baladent, tes mains  découvrent petit à petit la douceur de sa peau, cette musculature sèche et à la fois développée qui rend son être tellement égocentrique, tellement fier. Tu es si fine à côté. Presque anorexique. Il pourrait te briser si il le souhaitait. Une pression sur tes côtes sur tes os et Craque…

De ses paroles tu tires une petite victoire. Tu te galvanises à ses mots tirant même tes lèvres dans un sourire d’une grande douceur alors que ta main condamnée vient doucement caresser la peau de sa joue.
Il est fort probable que tu ne puisses plus te passer de ce contact. Nymphomane. Ou tout simplement accro à un coeur qui bat à l’unisson, en rythme avec le tien. Ce qui n’était pour toi qu’une potentielle et probable source de nourriture s’avère maintenant être l’homme le plus important dans ta vie. L’un des êtres qui composent ton oxygène. L’un d’eux oui, car même si il le nie, même si tu fais la sourde oreille. Tu es profondément attaché à Akoda. Ce chien sauvage qui sèchent tes larmes et panse tes peines.  

Alors qu’il te porte avec une facilité déconcertante sur le bord de sa… Piscine d’eau chaude, tu rougis légèrement, personne ne ta jamais regardé comme ça. Comme si tu étais la chose la plus belle au monde. Toi qui penses être un monstre. Ma monstrueuse fleur de lune. Mon adorable cannibale…
Toi qui étais mue par le mutisme depuis plusieurs minutes, tu remontes finalement son menton vers toi afin qu’il focalise et plonge son regard dans le tien. Mon ange déchue, tu pourrais passer tellement de temps à contempler le ciel de ses yeux. Toi qui les a si crépusculaire en comparaison.

- On pourrait refaire le monde avec des “Et si”. Peut-être aurais-tu commandé une escorte, dont tu aurais été charmé. Peut-être aurais-tu été marié, père, propriétaire d’un chien. Moche, petit & microcéphale… Gay.

Tes mains se balladents, taquinant un point que tu avais senti frissonnant tout à l’heure. Tes jambes encore plongés dans l’eau emprisonnent celui que tu peux facilement considéré comme ton homme maintenant. Un sourire amusé né sur tes lèvres.

- Je préfère de loin l’homme que tu es actuellement. Cet homme grand, finement musclé, élancé. Cet homme fou, malade, jaloux, attentionné. Tout ce qui fait que tu es maintenant à moi.

Dis-tu d’un sourire alors que tu plantait tes crocs dans la chaire de son cou, pas assez pour laisser une marque indélébile mais bien assez pour montrer sa possessivité. Il a de la chance tu n’as pas faim. Un accident est si vite arrivé quand on aime un monstre. Tu remontais ensuite à ses lèvres, pour les capturer avec une douceur folle. Adorable cannibale.

Tes doigts se perdent dans l’or blanc de sa chevelure et viens doucement loger ta tête au creux de son cou. Là, maintenant, tout de suite. Tu souhaites oublier, ne plus penser à rien. Tu as envie d’être égoïste et de te laisser aller à l’instant présent.
Mon petit péché de l’envie. Ma douce, ma tendre.

- Alors mon prêcheur. Que faisons nous maintenant ?

Dévore le Loreina. Tu es si forte pour ça, ma douce cannibale.

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Alexander Bianco
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Alexander Bianco
Dim 27 Aoû - 19:12


Alors que je croyais apprendre

à vivre, j'apprenais à mourir

Feat - Loreina





Mes crocs continuaient de se balader sur ton corps, j’appréciais chaque parcelle de toi et j’affectionnais encore plus de pouvoir la marquer de ma présence, de montrer que tu étais mienne, que je ne laisserais rien te retirer de mon monde. Je me faisais tendre ou cruelle, te marquant presque au sang sur certaines zones de ta peau d’une blancheur presque mortelle. Je me sens attiré autre part, loin de sa peau blanche, tu me remontes me permettant d’admirer ton doux visage, ton regard profond brillant à nouveau, laissant paraître cette lueur de vie qui te faisait défaut, il n’y a pas si longtemps encore.

J’écoutais tes paroles, tu envoyais valser mes versions alternatives de nos vies, comme si finalement tu ne maudissais plus ton destin, mais que tu l’appréciais pour ce qu’au final, il venait de t’apporter. Je te remerciais de l’azur de mon regard, pour la première fois depuis longtemps, il laissait paraître une sincérité débordante, je me sentais saint d’esprit, comme tout être normal, comme une personne vivant pleinement les jours de sa vie sans s'ennuyer. Peut-être que c’était ça d’être humain, de ne pas laisser son esprit se faire happer l’abîme de la folie ?

Je me laissais encore faire par toi, te laissant l’entièreté de mon être autant de façon spirituelle et physique, je te sens parcourir ma peau, m’arrachant un léger frisson. Je répondais à ton sourire amusé en sentant tes mains encore plus baladeuses que les miennes, il y a encore peu de temps. Je me sentais coller à toi, je ne percevais point cela comme une prison, mais un moyen de scinder nos âmes ensembles, de montrer que nous ne faisions qu’un, d’une certaine façon.

Tes mots, tes phrases, ton monologue viennent m’arracher un sourire encore plus imposant que celui déjà présent sur mon visage, me donnant sans doute un air aussi carnassier que toi, ma Goule d’amour. Je venais lâcher un râle, un grognement en sentant ses lèvres se poser sur mon cou pour finalement venir planter à ma façon tes crocs dans ma peau. Tu te faisais aussi gourmande que moi, te rendant encore plus possessive que tu ne l’es déjà, tu montrais ton envie, que j’étais à toi, que personne ne devrait poser la main sur moi. Cette jalousie presque maladive, qui te rongeait de l’intérieur, je l’aime, je l’adore, je m’en délecte, montre moi encore plus ta folie, ma démone.

J’entends dans mon être, mon démon se moquer de moi, rire aux éclats de me voir ainsi plonger dans le même genre de lubie et folie que moi, mais je m’en fiche. Je ne suis pas drogué à ce genre de chose, la seule drogue que je désire consommer, c’est toi Lor’, l’être qui est venue chambouler ma conception du monde, tu devras en assumer les conséquences maintenant. Je ne pensais plus à rien, me perdant dans cette embrassade d’une lenteur presque mortel, mais d’une passion sans pareil, je ne voulais pas le voir se terminer, je voulais encore ressentir le goût de tes lèvres, cette sensation qui m’arrête et me stoppe dans l’envie de prendre ton énergie et qui par malheur me ferait avoir ton cadavre sur les mains, je me refuse, je retiens mes pulsions les plus profondes, les plus bestiales… Pour le moment.

Je perçois maintenant une tendresse, un appel à l’amour dans tes gestes, tu veux simplement profiter de la chaleur de nos corps, de ce moment étrange, mais plein de passion et de sensualité. Je frémis doucement, adorant le contact de ta peau sur mon corps, je ne pensais pas dire ça un jour, mais cette chose aussi simple m’amuse, me divertit, me passionne comme aucune autre avant. Je ne pensais pas qu’une femme pourrait ainsi me faire perdre la tête. Tes paroles me viennent telle l’annonce d’une bénédiction, d’une providence, j’ai envie de toujours plus ma démone, je suis l’incarnation des pêches, l’homme qui ne peut être satisfait en soit, pourtant, je le sens que toi, tu peux estomper l’appétit de l’homme que je suis.

Mon malicieux sourire de prédateur sur le visage, je ne réponds pas, j’agis simplement, laissant mes pulsions envers agir, comme si la bête qui était en moi réagissait à la tienne, seulement, la mienne est une simple chimère de mon esprit malade. Je relève ton menton pour voir ton sublime visage, je m’empare alors de ses fines lèvres qui me laissent, je l’imagine sans doute, un léger goût sucré. Je remonte doucement vers ton oreille la mordant, ne laissant aucune parcelle de ton corps à l’abri de mes assauts.

Je redescends doucement vers ton cou, le marquant avec autant d’appétit que toi, te montrant la passion qui brûle aussi en moi. Je viens me coller encore plus à toi, voulant sentir ton corps battre pour moi, la chaleur de ton corps. Mes mains venaient finalement se mêler à mes envies pour leur donner vies, passant sur ton dos, plantant mes ongles dans ta peau et la lacérant, la marquant définitivement pour le moment. Mes lèvres descendaient encore, se faisant plus taquine, plus exploratrice.

Je m’approchais doucement de tes formes, d’une couleur encore plus pâle que le reste de ton corps, seulement deux auréoles rosée ressortait devant le paysage que j’avais sous les yeux. Je n’avais qu’une envie, laisser parler ma sauvagerie, je t’adressais quand même quelques mots ma tendre compagne.

“Je pense que l’on pourrait approfondir ce bon moment, je veux pouvoir te savourer dans ton entièreté, connaître chaque parcelle de toi, te faire entièrement mienne dans les moindres recoins.”

Je venais alors doucement laper comme un félin taquin, les boutons qui surplombaient tes formes avant de laisser parler mes crocs, venant couvrir tes seins des morsures plus ou moins légère, ce moment ne faisait que commencer. Pendant ce même moment, mes mains se faisant plus exploratrices, venant à la rencontre de tes hanches, de ta chute de reins, du bas de ton dos et de ton fessier. Je venais soutenir ton regard, t’invitant à te mêler au jeu.


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