Les rues commencent à se vider. La lune vient d'atteindre son zénith, dont ses rayons efflorent le visage d'une silhouette se camouflant dans le paysage. Demoiselle déchu, elle est d'une beauté s'en égare. Belle comme l'éclosion des roses encore humides sous les rayons du soleil. Elle passe devant vous, mais sans que vous la remarquer, ratant une création pure de dame nature. D'une silhouette fine, Chano possède un corps élancé qui se démarque des autres. Aussi blanche que neige, aussi pâle que la lumière du petit matin. Le blanc lavé de tout péché, le blanc de l'oubli. Des longues jambes qui lui doivent des jaloux, cette Lady contient des membres divins avec un fessier arrondissent.

Les premiers réverbères commencèrent à s'éteindre. Chano s'y approcha, caressant un poteau glacial de sa main. Il dégage un doux parfum de métal rouillé. Elle y retira sa paume de main, laissant seulement ses fins doigts coller à lui, de ses ongles à moitié ronger au fil du temps dont aucun vernis cache se défaut.

Minuit passé, les premiers nuages retenèrent prisonniers l'éclaircissement de la lune. Les rues étaient maintenant vides. Seul le bruit du vent vient interrompre cet ange passé. Plus personne ne pouvait voir le doux visage qu'elle porte. Un masque de beauté qui cache sa véritable personnalité. Son regard insistant captive, mais on ignore à quoi elle pense. La demoiselle a apprit à empêcher ses yeux d'en dire trop, puisqu'on dit « les yeux sont le miroir de l'âme ». Des lèvres légèrement épaises, rouges, comme les coquelicots des champs aux quel Chano c'est tuée le temps à y vagabonder. Des joues pâles, rosies quand une émotion est trop puissante pour être masquée. Ce joli visage arbore un petit nez, mais aucun sourire. Son passé lui a bien fait comprendre que de se montrer joyeuse ne servais à rien. Ses pupilles sont d'un vert olive enchaînants ses émotions.

Une voiture passa devant-elle, l'éclaboussant au passage. La jeune femme s'entreprit de quitter ce lieu pour en rejoindre un plus calme. Lorsqu'elle se déplaça, elle avança si doucement et si silencieusement qu'on croirait apercevoir une somnambule. Chano s'arrêta au bout d'une ruelle, qui ouvrait sur un large escalier en descente. Le vent s'y engouffra pour remonter vers elle. Il emporta ses magnifiques cheveux. S'est à son épaisse chevelure rougeâtre qu'on y porte le plus d'attention. Il n'y a pas vraiment d'endroit précis ou s'arrête ses cheveux, possédant des mèches invariables qui s'arrêtent un peu n'importe ou, avec une franche qui ne cache pas ses yeux.

Un orage éclate, et la pluie se ramène en masse. Les nuages sont maintenant pris d'une couleur sombre, charger pour sa prochaine victime. Mais Chano ne transit pas, laissant l'eau pénétrer dans son corps. Elle porte un haut moulant qui laisse ses épaules à l'air libre, mettant en valeur sa poitrine. Son jean bleu, déchiré au niveau des genoux, se pose sur le bas du haut. Comme chaussure, elle avait opté pour des basquettes simples. Des vêtements qu'elle porte seulement en dehors des missions. Ayant grandi sous les robes cousues par sa mère, aujourd'hui la demoiselle ne préfère pas revivre des souvenirs de son ancienne vie et fit une croix sur les robes, à part pour les soirées importantes. Quand elle travaille chez le Crépuscule, la Lady change seulement le haut, choisissant des t-shirts noirs simples, avec un bomber vers kaki auquel est cousues des têtes de morts mexicains, des mots en Anglais ...

Mais en ne voyant que cela, on ne devine pas sa vraie nature. Un humain remonta les escaliers, à la recherche d'un abri. Un sac au-dessus de sa tête, il ne prit même pas l'attention de la regarder. A ce moment-là, les yeux de la jeune femme changea de couleur, variant du vert au rouge, et le blanc de ses yeux devient noir. Chano la rattrapa en quelques secondes, retenant le pauvre homme par la capuche de sa veste … .