Chapitre 1 : Re-Birth« Où suis-je ? » , ce fut tes premiers mots à ton réveil, la pénombre t’entourait, tu avais du mal à voir autour de toi. Cependant, le véritable problème, c’était le fait de bouger, tes membres ne te répondaient plus, mais tu avais beau être dans l’incapacité de voir et de bouger, tu gardais un sang-froid à toutes épreuves. Tu essayais d’analyser la situation, mais surtout de comprendre une chose : « Qui es-tu ? »
C’était la seconde chose que ton esprit comprit, tu ne savais plus rien, du moins c’est ce que tu pensais sur le coup. Tu essayais de faire travailler ton cerveau, c’était bien la seule chose qui voulait bien t’obéir, tu voulais savoir si tu avais vraiment tout oublié. Heureusement pour toi, tu avais au moins retenu ton prénom : « Arslan », c’était déjà un bon début, tu aurais aimé pouvoir tirer un peu plus d’information de ta cervelle. Cependant, cette dernière ne semblait pas vouloir coopérer avec toi.
Le temps continuait de passer dans ce lieu sombre, tu avais réussi à savoir que tu avais encore le don de la parole, le fait de crier t’avait aidé à comprendre cela. Il se trouvait aussi, que tu avais encore toutes tes connaissances, du moins tu pensais que c’était bien toutes tes connaissances. Tu te souvenais comment compter, comment étaient divisés le temps et les journées, tu te souvenais de certains paysages, certains aliments qui existaient, le fait qu’il existe différente race dans le monde où tu te trouves ; tu savais même que la magie existait. Pourtant, tu n’arrivais pas à te souvenir de ta propre histoire, comme si un choc n’avait affecté que cette partie de ta mémoire.
Finalement, tu étais resté assis 12 jours, 8 heures, 28 minutes et 59 secondes avant que ton corps ne décide enfin à bouger. Ce n’était pas extravagant, mais tu avais pu bouger un de tes bras, la gauche, tes jambes commençaient aussi à bouger. Tu mis deux bonnes journées à te remettre debout et réussir à marcher un peu, devant t’appuyer contre la paroi qui t’avait soutenu ces 10 derniers jours.
Ta vue s’était légèrement adaptée à ce lieu sombre, tu n’y voyais pas très clair, mais tu arrivais à déterminer les formes présentes en ce lieu, mais surtout à quoi cela devait correspondre. Tu étais dans des ruines, mais ces dernières étaient ensevelies, cela signifiait que tu étais enterré vivant. Pourtant, tu n’étais pas mort étouffer, mais surtout, tu n’étais pas mort de faim ou encore déshydrater. Tu en arrivais à une conclusion, étais-tu vraiment un être de chair et de sang ?
Tu décidais alors de bouger, essayant de trouver une sortie, mais le fait de ne pas voir clairement ton environnement ne t’était pas, tu percutais souvent certains éléments présents en ce lieu. C’est à ce moment-là que tu déplorais le fait de ne pas avoir une source de lumière, tu aurais bien aimé avoir une torche, un beau bout de bois, entouré d'un linge en lin et d'un bon combustible.
Tu te surpris toi-même a avoir émettre une description si précise, c’était comme si elle sortait d’un livre. Une sensation bizarre s’empara alors de ton corps, tu avais l’impression de sentir quelque chose circuler en toi pour se diriger vers ta main droite. Soudain, une torche vint se matérialiser entre ses mains, la lumière t'aveuglait subitement. Tu fermais les yeux le temps de t'adapter à la lumière .
C’était aussi le moment pour toi, de réfléchir à ce qui venait de se passer. C’était de la magie, tu ne voyais pas d’autre explication, c’était ce qui semblait le plus logique pour toi. Tu avais donc appris, par cette expérience, que tu étais un être doté de magie, mais que permettais précisément de faire ta magie ? Tu avais matérialisé un objet, mais c’était arrivé après une chose, le fait que tu es donné une description précise de cet objet. Non, c’était le fait que tu connaisses la description de cet objet.
C’est la conclusion à laquelle tu arrivas, mais tu aurais besoin d’étudier cela un peu plus dès que tu sortirais de là, si seulement tu arrivais à sortir, un jour d’ici.
Chapitre 2 : Beauty And PuppetUne fois adapté à la lumière, tu repris ton périple, tu devais sortir d’ici ou du moins l’espérer. Tu analysais ce qui t’entourait, arrivant à reconnaître dans quel genre de ruine, tu étais scellé en quelque sorte. Il s’agissait d’un temple ou peut être d’une chose s’en approchant, tu avais du mal à déterminé réellement de quoi il s’agissait. Cela n’était pas des plus clair pour toi.
Ton aventure continuait, te perdant presque dans les dédales qui paraissaient sans fin. Puis, vint l’étincelle d’espoir pour toi, tu sentais le vent, le vent arrivait à circuler dans ce lieu. Tu te précipitais presque vers la source de ce vent, tu avais hâte de voir ou plutôt de revoir le monde extérieur, car tu te doutais bien que tu eusses déjà vu le monde extérieur.
Tu avais tellement couru, que tu étais essoufflé, tu reprenais un rythme de marche normal, afin de récupérer ton souffle. Tu pouvais voir au loin, maintenant, une lumière brillé, vaciller, tu te demandais s’il ne s’agissait pas d’une flamme et peut être d’un feu de camp. Cela ne pouvait signifier qu’une chose, la présence d’un autre individu en ce lieu. Ce fut ta curiosité qui prit le dessus, te précipitant de nouveau, mais vers cette source de lumière.
Te voilà devant la flamme, elle était belle, brillant d’un bel éclat. Cependant, ce fut un autre élément qui attira ton regard, une personne assit devant la flamme, elle se retourna alors vers toi. Vos regards se croisèrent subitement, quelques secondes s’écoulèrent ainsi, vous regardant dans le blanc des yeux, avant que la personne vienne alors briser ce moment, commençant à hurler. Par réflexe, tu suivis le mouvement.
«Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!»
«Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!»
«Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!»
«Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!»
La demoiselle, c’était calmée, mais pas toi, tu finis même par te cacher derrière un des morceaux des ruines, tu avais été surpris et eu peur. Du moins, c’était comme ça que tu l’avais interprété, tu ne savais point si c’était bien cela et qu’elle était cette drôle de sensation. Tu osais sortir ton visage de derrière le rocher pour observer la dame, tu l’analysais, de ton point de vue, il s’agissait d’un joli brin de femme. Tu ne savais pas sur quel critère tu basais cela, mais c’était ton avis sur le coup.
Tu osais sortir de ta cachette finalement, t’approchant doucement, la jeune fille te regardait un air suspicieux, étant sur ses gardes. Vous n’échangiez aucune parole, mais cela ne t’empêchait pas de t’approcher doucement d’elle. Elle te stoppa alors d’un coup sec, te posant une question.
« Comment t’appelles-tu ? Et surtout, qu’est que tu es ? »
Tu restais figé comme si tu jouais à un jeu pour enfant très connu en Vanerzame, ton cerveau réfléchissait deux secondes, est-ce que cela était les conventions classiques avec les personnes normales en ce monde ? En fait, tu n’en savais rien, puis était-elle vraiment une demoiselle inoffensive. Tu finis alors par te mettre à genoux, le regardant droit dans les yeux et décidant de répondre à ses questions, expérimenter est le meilleur moyen d’apprendre.
« Je m’appelle Arslan et je suis un Hu… »
Tu eus alors comme une espèce de blocage, tu eus l’impression que ton corps s’était arrêtée pour éviter de dire une bêtise. Tu fermais les yeux quelques secondes pour essayer de mettre fin à ce blocage et reprendre la parole. Cependant, au moment où tu ouvris les yeux, un nouveau décor s’était installé, tu te voyais dans un beau château, tu voyais un homme fort et grand à tes côtés, il t’inspirait une sensation bizarre et tu avais l’impression que tu devais lui obéir. Il te regardait alors subitement, tu pouvais voir uniquement son regard, le reste de son visage était flouté à tes yeux. Ses pupilles étaient uniques en leur genre, un pentagramme inversé était dessiné dans chaque œil et son iris était rouge sang. Il te parlait subitement, il avait une voix rock et une prestance qui te forçait à ressentir ce qui pourrait s’apparenter à de la crainte, du moins tu l’associais à cela.
« Arslan, même si tu es une marionnette, mon sang, le sang du grand Leigh coule en tes veines. Ce qui fait de toi un démon, tu ne dois donc en aucune façon me faire honte et toujours rester fidèle à ma personne et ma lignée ! »
Tu te sentais soudainement mal, fermant les yeux de nouveau. En ouvrant tes paupières, une nouvelle fois, tu te retrouvais dans les ruines et devant la demoiselle qui te regardais bizarrement, cette fois-ci. Tu te redressais doucement, le regardant droit dans les yeux. Tu avais compris que la vision que tu venais d’avoir était un élément de ton passé, tu en savais maintenant un peu plus sur tes origines, mais ce n’était pas encore suffisant, car le lieu où tu avais eu ton souvenir ne ressemblait pas aux ruines de celui-ci. Enfin, tu laissais de nouveau le son de tes paroles emplir ce lieu.
« Je m’appelle Arslan, de ce que je me souviens, je suis une marionnette et je suis aussi un démon. »
La jeune femme te regardait bizarrement, montrant clairement dans son regard, qu’elle te trouvait maintenant encore plus suspect et qu’elle n’avait point cru tes paroles. Tu vins alors placer tes doigts à côté de ton cœur, avant de les faire pénétrer dans ta peau, on pouvait voir un regard terrifié sur son visage. Tu venais alors ouvrir la partie de ton corps qui menait à ton cœur pour lui montrer.
« Est-ce que maintenant, j’ai plus de crédibilité à vos yeux ? »
Ce morceau de passé, t’avait révélé inconsciemment comment était fait ton corps. Tu montrais un regard neutre et impassible, puis ton regard devint celui d’une personne surprise en voyant la demoiselle tomber à la renverse. Tu t’approchais alors doucement d’elle, fermant la porte de ton cœur, elle semblait comme endormie, mais c’était trop rapide pour être ça. Tu en vins à la conclusion qu’elle s’était évanouie, tu en déduisis aussi qu’il n’était pas bon de montrer cela aux personnes, car la réaction n’était pas forcément la bonne.
Tu restais alors assis autour du feu, attendant que le seul être vivant que tu avais rencontré se réveille. Le temps passa, 5 heures, 8 minutes et 21 secondent exactement, avant qu’elle ne se réveille. Lorsque son regard te vit, elle recula un peu, elle ne semblait pas savoir comment réagir. Sur le coup, tu ne savais pas non plus comment te comporter, tu eus juste l’idée de lui retourner sa question de tout à l’heure.
« Et toi, comment tu t’appelles ? Et qu’est que tu es ? »
Elle te regardait alors effarer et semblait légèrement en colère, avant de finalement te répondre.
« Tu me poses une question comme ça, comme si de rien n’était, après ce que tu m’as montré, tu n’es pas humain ou quoi… Bref, moi, c’est Diane et je suis aussi une démone, à peu prêt comme toi, si on peut dire ça. »
Elle ne paraissait plus énervée, ce n’était pas grâce à toi, en tout cas pas complètement, ton attitude un peu neutre avait aidé à cela, mais elle semblait capable de s’adapter assez rapidement. Elle s’approchait alors un peu plus de toi, tu pouvais alors voir une espèce d’étincelle briller dans ses yeux. Tu avais fait erreur sur une chose, ce n’était pas sa capacité à s’adapter qui avait rendu la situation moins tendue, mais plutôt sa curiosité, vous aviez au moins cela en commun pour le moment.
Chapitre 3 : She’s Your MasterTu ne bougeais pas d’un millimètre, continuant à scruter ses pupilles, tu ne savais pas comment réagir sur le coup, tu décidais donc de rester fidèle à toi-même, un être neutre et un comportement de machine. Tu ne pus alors t’empêcher de lui poser une question.
« Pourquoi tu me colles autant, alors qu’il n’y a même pas une minute, tu semblais prendre tes distances avec moi ? »
La demoiselle semblait reprendre un air sérieux.
« N’importe qui mettrait de la distance avec une personne qui ouvre son corps en deux, mais tu ne sembles pas être une mauvaise personne, puis rencontrer une créature telle que toi m’intrigues. Au faîte, tu es un homme, une femme où tu n’as pas de sexe ? »
La question te semblait étrange, pour toi, il était clair que tu étais un homme, te confondre avec une femme t’amenais à penser que ton visage, et même ton physique en général pouvaient porter à confusion. Tu espérais pouvoir te voir dans un miroir ou autres en sortant d’ici. Tu te concentrais de nouveau sur la situation, afin de répondre à la demoiselle.
« Je suis conçu pour être un homme, mon créateur m’a conçu ainsi, du moins je le pense, je n’ai pratiquement plus de souvenirs de lui. »
Tu vins alors poser tes mains sur sa poitrine, le regardant droit dans les yeux.
« Et toi, tu es une femme, car tu as une poitrine toute douce. »
Une énorme claque s’écrasa sur ton visage, te faisant assez mal, il faut dire que tu n’es pas endurant. Tu étais légèrement secoué, reculant un peu de la demoiselle, te cachant derrière un rocher à nouveau.
« Mais pourquoi tu m’as frappé ? »
Elle montrait un regard qui te fusillait sur place.
« Parce que tu as touché mes seins, tu n’es pas gêné dis donc. Espèce de Pervers ! »
Avec ça, tu apprenais de nouvelles choses, touché les seins de la demoiselle n’était pas une bonne idée et de plus, cela te faisait passer pour un Pervers, même si tu ne savais pas ce que cela signifiait, mais tu aurais le temps d’apprendre en sortant. Tu sortais de ta cachette, la regardant toujours énervé, tu sentais qu’il y avait de nouveau de la tension entre vous. Tu voulais calmer cela, mais tu avais déjà du mal à comprendre pourquoi, elle avait mal pris le fait que tu la tripotes, donc pour ce qui était de la calmer, tu en savais encore moins.
« Que puis-je faire pour te calmer ? Car je ne sais pas quoi faire, je ne me souviens plus de comment se comporter avec les êtres vivants. »
Elle te lançait toujours, un regard noir, tu comprenais qu’elle t’en voulait encore. Cependant, ses traits se détendaient doucement et elle soupirait doucement, se rapprochant de toi.
« On dirait un enfant à qui on doit tout apprendre. Bon, quand tu fais une mauvaise chose, il faut s’excuser envers la personne. »
« M’excuser ? Donc, si je dis, je m’excuse de t’avoir touché la poitrine, c’est bon ? »
Elle hochait la tête, te fixant, tu en fis de même. Soudain, un détail changeait chez elle, ses yeux, ils prenaient la couleur du sang, un pentagramme inversé étant inscrit dedans. Elle avait les mêmes yeux que ton créateur, tu devais faire une tête bizarre, du moins tu le penses. Quoi que maintenant que tu te concentrais de nouveau sur son visage, elle faisait une expression des plus étranges. Elle te pointait alors du doigt, son visage étant un peu plus choqué. Tu avais du mal à saisir sa façon d’être, elle semblait au moins être une personne assez expressive et baser sur ce que les êtres vivants appellent sentiments.
« Tes… Tes yeux, ils ont changé de couleur, ton iris est rouge et tu as un drôle de symbole inscrit dedans ! »
Tu analysais alors la situation, tes yeux semblaient avoir pris la même forme que ceux de ton maître, mais pourquoi celle de la demoiselle avait aussi pris cette forme ? Est-ce que c’était le fait qu’elle soit aussi démone ? Non, tu savais que cela n’était pas bon, comme une sorte d’instinct enfouie au plus profond de toi, un concept assez étrange pour un être comme toi. Tu en arrivais alors à une seule conclusion, Diane était une descendante de Leigh, de ton créateur, tu devais donc la servir, lui être fidèle comme te l’avait rappelé ton fragment de mémoire.
Tu gardais toujours un air calme, pointant du doigt la demoiselle, adoptant le même timbre qu’elle.
« Tes yeux ont aussi changé, ils sont comme les miens ! »
Tu te mettais dans une position particulière, comme si tu lui faisais une révérence des plus bizarres, tu commençais aussi à la vouvoyer à présent.
« Vous avez les mêmes yeux que mon créateur, vous devez être sa descendante. Je serais donc à présent, votre humble serviteur, Maîtresse Diane ! »
L’air de la démone était celui d’une personne décontenancé, tu venais de la perturber un grand coup, elle semblait complètement perdue. Par contre, toi, tu ne bougeais pas, attendant simplement les ordres de ton nouveau maître, comme un gentil chien ou un bon serviteur pour rester gentil. Elle se levait alors, faisant les cent pas, réfléchissant un peu. Elle s’arrêtait alors, te regardant, tu avais de la chance sur le coup, car beaucoup de personnes auraient fui ou aurait mis plus de temps à digérer toutes ses informations sur toi. Elle prit alors la parole.
« Je n’ai jamais connu mon père, mais je ne pensais pas qu’il était le genre de personne à pouvoir créer une chose si mystérieuse. Bon, je suis encore perdue, mais je ne vais pas te laisser là, viens avec moi. Nous allons d’abord sortir d’ici et nous verrons ce que nous allons faire de toi dans un futur proche. »
En entendant parler de l’extérieur, tu sentis un drôle de sensation en toi, tu allais enfin voir un nouveau paysage ou plutôt redécouvrir un nouveau monde. Elle t'ordonne de te redresser, t’attrapant alors la main pour t’emmener sur le chemin de la sortie. Tu commençais à sentir le vent frapper ton corps, c’était une sensation agréable et un peu froide sur le moment, mais c’était nouveau pour le toi actuelle. Tu pouvais enfin voir un rayon de lumière et une sortie, vous deviez passer chacun votre tour et en rampant, l’ouverture n’étant pas des plus grande.
Tu n’eus pas de mal à passer par cet endroit. La lumière de l’extérieur te brûlait légèrement les rétines, tu n’avais pas vu autant de lumière depuis ton réveil. Il te fallut un petit moment pour t’adapter comme il faut à la situation. Une fois tes iris ouverts sur l’extérieur, tu pus admirer le paysage, c’était beau, quelque chose d’unique sur le moment. Plein de nouvelles sensations indescriptibles pour le moment. Diane te regardait en riant, tu devais sans doute faire une tête avec une expression, ton air neutre ayant sans doute disparu sur le coup.
« Bon, nous devons rejoindre un passeur, comme nous pourrons aller dans un autre monde, cela sera plus simple pour t’expliquer certaines choses. »
Tu réagis à ses propos, un autre monde ? Qu’est que cela voulait-il dire ? Tu avais hâte de la découvrir !
Chapitre 4 : UpdateTu étais impatient, mais tu allais devoir encore attendre, car ce n’était pas pour tout de suite. Tu fus entraîné à un drôle d’endroit dans cette forêt, tu observais les lieux. Durant la courte expédition en compagnie de ta nouvelle maîtresse, tu eus le droit à plusieurs flash-back, te donnant des indices sur ta vie passée. Durant ces moments, tu pouvais voir le lieu regorgé de vie et surtout dans un meilleur état, tu voyais ton créateur dirigé des armées, tu te voyais encore à ses côtés, mais qu’est-ce que cela pouvait bien représenter.
Le deuxième fragment de mémoire te montrait une scène de bataille, tu étais donc en guerre, contre quoi, c’est ce que tu essayais de déterminer. Tu voyais alors des anges, attaquant ce lieu, tu luttais donc contre des anges, alors que tu étais un démon. Tu savais au moins ça, mais une question t’intriguait, comment faisais-tu pour les combattre, tu ne semblais pas avoir beaucoup de force. Peut-être, ta magie, tu découvrirais sans doute cela plus tard.
Te voilà devant une drôle d’installation, la demoiselle qui t’accompagnait te souriait pour une fois, depuis le début de votre rencontre, elle t’expliquait alors que c’était un moyen de voyager entre les mondes, mais aussi dans d’autres pays du même monde, tu étais toujours aussi perdu, mais tu aurais le temps d’apprendre, du moins tu l’espérais sincèrement.
Ta destination était Paris, une grande ville selon Diane, tu écarquillais les yeux en voyant le paysage, tu ne connaissais rien de tel comme décors, même tes flash-back ne montraient pas une telle civilisation. Tu dévorais tout ce que tu voyais du regard, afin de ne pas en perdre une miette et pouvoir analyser ça aussi dans quelque temps. Tu te montrais, de plus, impatient, tellement impatient que Diane dus te tenir par la main pour t’emmener dans un immense bâtiment qui devait appartenir à quelque chose se nommant le Conseil.
Une fois en ce lieu, tu fus montré à plein de personnes, chacun étudiant ton cas, essayant d’en savoir plus sur toi, la marionnette magique. Tu te laissais faire, car c’était ce que t’avait demandé Diane et tu te devais de lui obéir, même, si elle ne semblait pas se comporter ainsi avec toi. Tu fus finalement mis dans un des quartiers du bâtiment, tu n’avais pas le droit de sortir dehors, mais tu pouvais te balader à l’intérieur comme bon te semble, sans doute pour t’observer dans ta vie de tous les jours.
Tu restais tranquillement dans ta chambre, ne sachant quoi faire, puis vint enfin le retour de Diane. Tu restais immobile sur ton lit, elle te parlait, te demandant comment cela, c’était passé, tu racontais ce qu’il t’avait fait. Cependant, tu passas rapidement à autre chose, tu lui posais une question à ton tour, tu désirais savoir où tu pourrais faire le plein d’information. Elle t’emmenait alors dans une immense bibliothèque, tu ouvrais grand les yeux, tu sentais alors comme un pincement au niveau de ton cœur magique. C’était une drôle de sensation, mais tu sentais comme une certaine excitation en toi et tu voyais les choses différemment, même Diane te fis une remarque bizarre, tu souriais.
Tu avais du mal à concevoir cela, tu allais alors vers une des premières rangées pour t’emparer d’un des livres, tu étais impatient d’apprendre son contenue, mais lorsque que tu l’ouvris, tu ne pus rien lire, car tu ne compris rien à la langue. Tu montrais une triste mine, cela faisait rire Diane qui te prenait pour un enfant sur le coup et était rassurée quant au fait que tu pouvais exprimer des sentiments.
C’est alors que commença une courte période, où la demoiselle t’enseignait les différentes langues de ce monde, car après une étude plus approfondie, les seules langues que tu arrivais à lire au départ étaient ceux en grecs anciens ou de vieux textes venant de Eclypteth. C’est ainsi qu’après trois mois, tu pouvais lire pratiquement toutes les langues les plus parlées à travers les quatre mondes et vous aviez réussi à en déduire tous les deux que tu provenait sans doute d’Eclypteth et que tu avais finis ici par un heureux hasard ou un autre genre d'événement.
Tu pensais encore quelques mois dans ce lieu, Diane partant quelques fois en mission, tu te sentais mal de ne pouvoir obéir à l’ordre de ton maître. Pendant, ce temps, tu faisais en sorte de pouvoir lire autant de chose pour te mettre à jour et te débrouiller en partie dans ce monde. Tu appris alors les bases sur les quatre mondes, ce qui te rendaient curieux en soit. Tu en appris plus aussi sur la magie, sur les institutions qui s’occupait des quatre mondes, tu pus assimiler beaucoup d’autre chose, mais on ne va pas tout détaillé, cela serait trop long.
Après encore quelque temps, tu fus libéré et d’agir comme bon te semble, tu avais dû montrer en soit que tu étais inoffensif. Le lien avec Diane avait encore grandi entre vous et tu avais appris à pouvoir analyser ses envies après avoir ingurgité autant d’information, tu savais qu’elle recherchait de l’amitié, tu décidais alors de te comporter en ami, comme pour répondre à son ordre. De plus pour ne pas t’éloigner d’elle, tu décidais d’intégrer le Conseil, c’était aussi un moyen d’avoir toujours accès à une source d’information.
Voilà qu’une année allait passer pour toi, tu devais faire tes preuves au sein de cette institution. Tu t’entraînais alors avec ton maître pendant cette année pour contrôler pleinement ta magie et ne pas être autant un danger qu’un boulet pour les autres durant les missions ou dans les différentes sections de ce lieu.
Tu appris aussi le rituel pour invoquer un familier, tu en exécutas un, ce fut une étude intéressante, montrant qu’un être conscient et ayant de la magie pouvait avoir un familier. Tu te retrouvais donc avec une familier appartenant à l'espèce des Rontoudoux, c’était une créature que l’on trouvait souvent sur Eclypteth et particulièrement dans la région de Ettinsmoor.
Un autre évènement avait animé cette période, tu t’étais retrouvé à être encore plus proche de la demoiselle, tu comprenais alors en analysant ses actions qu’elle désirait maintenant plus que de l’amitié. Alors un soir, alors que l’atmosphère semblait propice, tu agis comme elle l’espérait selon ton analyse, tu te déclaras à elle et s’en suis une nuit inoubliable. Cependant, toi, tu ne ressentais rien qui s’apparente à un sentiment amoureux, mais tu imitais un comportement faisant penser à cela, tu te devais d’obéir à la demoiselle. Ainsi, tu finis par te mettre en couple, comme il disait dans un de tes ouvrages.
Le temps s’écoulait encore, tu grimpais les échelons pour atteindre une place qui t’intéressait, il te fallut trois ans pour arriver à la place de Bras-droit de la section d’Éducation et de Recrutement. Pourquoi viser une telle place ? C’était simple, un poste qui te permettait d’avoir accès à une importante base de données et surtout de pouvoir faire certaine recherches sur les individus et plus particulièrement sur les enfants de ton maître.
Voilà maintenant trois années qui venaient de se passer, tu avais pas mal voyagé pour faire du recrutement et tu en avais profité pour essayer de trouver des indices sur les personnes que tu te devais de servir. Tu pus aussi par la même occasion voir du pays et découvrir les autres mondes. C’est en allant alors sur Ettinsmoor que de nouveaux fragments de mémoire remontaient en toi.
Tu appris de nouvelles choses, tu étais originaire de ce lieu, mais beaucoup de choses avaient changé, tu avais même l’impression qu’une partie du continent avait disparu. Ici aussi, tu avais été en guerre, contre les anges encore une fois. Pourtant, tu ne savais toujours pas ce qui était arrivé à ton Créateur et surtout à l’époque où cela s’était produit. Tu gardais cela pour toi, tu allais continuer ta vie actuelle, vivant avec Diane, tu étais toujours en couple avec elle, vous vous étiez même mariés ensemble. Ce qui t’avait permis au passage d’acquérir un nom de famille, celui de Strauss.
Tout semblait aller bien pour toi, ta vie prenait une tournure normale, tu pouvais subvenir à tes besoins, rechercher les enfants de ton créateur et servir un de tes maîtres. Ta vie de marionnette était parfaite, mais comme tu l’as appris à travers les romans que tu dévores tout le temps, il faut toujours un élément perturbateur dans la vie.
L’élément en question fut une maladie incurable que ta chère et tendre attrapa. La clouant au lit pendant des mois et atténuant sa santé au fur et à mesure. Tu restais à ses côtés pour répondre une nouvelle fois à son envie. Les mois passaient encore, sa santé n’allait pas mieux, cela sentait la fin qui approchait pour elle, tu avais même pris un congé pour stopper tes recherches et rester à ses côtés.
Le moment tragique n’allait pas tarder, il ne lui restait sans doute qu’une journée à vivre, voir même que quelques heures. Vous n’étiez que tous les deux, pour ses derniers moments, elle venait tendrement caresser ta joue, te regardant tendrement. Tu lui rendais alors son regard, essayant au mieux de jouer la marionnette amoureuse. Elle te lançait alors une réplique cinglante.
“Arslan, est-ce que tu m’aimes ? Dis-moi la vérité, avant que je ne meure !”
Tu la regardais alors droit dans les yeux, répondant à sa dernière requête.
“Non, je n’ai fait que répondre à tes attentes, je n’ai jamais ressenti ce genre d’émotion pour toi, ni pour personne.”
Elle te montrait alors un sourire un peu forcé et tu pouvais la voir pleurer, la vérité pouvait blesser des fois, tu notais cela dans un coin de ta tête. Cependant, une chose te faisait bizarre, pourquoi se forçait-elle à sourire ? Il n’y avait pas de raison à être heureux. Elle te regardait alors, pour te lancer ses derniers mots.
“Je m’en doutais, je me disais que tout était trop parfait pour que cela soit bel et bien réel. Je suis triste, mais pour toi Arslan, car tu n’arrives toujours pas à ressentir ce que cela fait d’être un Humain, j’espère qu’un jour, tu rencontreras une personne qui pourra te faire vivre ça et créer chez toi, un véritable cœur.”
Sa respiration se stoppait à présent, elle venait de mourir, tu la regardais alors, mais rien, aucune émotion ne semblait se manifester. Tu étais une coquille vide, tu simulais bien sûr devant les autres membres de sa famille et de ses amis, mais ce n’était qu’un jeu d’acteur, rien de concret, de réel dans chaques paroles et émotion que tu espérais faire paraître.
La vie reprenait alors son cours, tu faisais à nouveau ton travail et tu intensifiais à nouveau tes recherches pour trouver les enfants de ton père, de ton créateur et de ton maître suprême. Tu étais de nouveau, une marionnette abandonnée. Ainsi, ton quotidien se formait et tu pourrais sans doute bientôt vivre de prochaines aventures.