Judith est une femme qu'on peut considérer comme lunatique. C'est une personne pouvant passer du petit agneau tout gentil au véritable loup sanguinaire !
Étant une femme ayant un besoin irrépressible d'être le centre d'attention, elle a un passé plutôt compliqué qui la pousse à agir de la sorte. Sa personnalité est faite de façon à ce qu'elle soit habituée à séduire autrui. Elle donne l'impression d'être en perpétuelle représentation théâtrale. Certaines fois, ça en devient même très gênant. Elle hurle continuellement, elle embête tout le monde constamment, elle chante sans cesse et elle frappe gentiment perpétuellement. Ouais, elle est carrément chiante ! Lorsque la côtoie au minimum, il devient évident que cette dernière cherche presque désespérément à attirer l'attention sur elle. Elle utilise, la plupart du temps, la provocation pour arriver à ses fins. Cela peut être aussi bien physiquement dans ses vêtements, que mentalement dans ses propos.

C'est une véritable enfant dans l'âme. Dans une conversation sérieuse, elle peut très bien commencer à chantonner ou lâcher quelques blagues complètement nulles. Il est vrai qu'elle ne fait nullement honneur aux chasseurs de primes dans sa manière d'être, mais elle s'en fiche complètement. Son attitude de petites filles peut en devenir agaçant. Ses émotions sont énormément changeantes. Elle peut passer du rire aux larmes sans transition. C'est une femme très émotive lorsque l'on touche un certain point. Elle déteste parler de son passé car, elle en a honte. Elle se dit que ce n'est pas elle et que tout ça n'a jamais existé. Son caractère change du tout au tout lorsque l'on daigne en parler. Elle ne veut tout simplement pas. On peut tout essayer, elle ne parlera jamais. Si un jour elle croiserait par malchance quelqu'un qu'elle connaissait de sa vie passée, celle-ci pourrait être un véritable monstre envers cette personne. Elle serait même capable de tuer la personne en question pour effacer toute preuve de ce dit passé. Oui, elle est prête à tout.

Sous cet éclat parfait se cache une personne mal dans sa peau. Elle cherche à se rassurer grâce aux regards des autres. Elle essaie désespérément de n'être plus seule. Son familier est là, heureusement mais si un jour, il venait à mourir, elle deviendrait quelqu'un d'horrible. Son nom deviendrait sûrement une légende dans les quatre mondes.

Ce côté immature de sa personnalité a toujours été présent chez elle. Un peu comme si cette dernière n'eut jamais connu la phase de l'adolescence ou celle de l'adulte, mais, seulement de l'enfance. C'est une petite fille perdue, boudant de temps à autre pour des sottises. Elle est capricieuse. On la compare au feu et au froid. Elle passe d'un mode à l'autre. Entre la séduction et l'indifférence la plus totale, lequel des deux lui correspond vraiment ? Tel est la question.

Je courais de toutes mes forces. Mes poumons me faisaient horriblement mal. J'avais tant de peine à respirer. Je serrais tout contre moi ce collier fermement empoigné entre mes mains. Je sentais qu'un liquide chaud coulait lentement entre mes doigts. Je le serrais tellement fort que j'en saignais. Des larmes chaudes ruisselaient sur mon visage tandis que je traversais à toute vitesse la forêt. Je n'avais plus peur. Cependant, cette horrible sensation, je n'arrivais pas à m'y habituer.
Je n'osais même pas esquisser un regard par derrière de peur de ralentir. Je les sentais. Ils étaient derrière et tout près de moi. Si cela continuait, ils allaient me rattraper. Je ne voulais pas leur faire de mal. Mais, comment pouvais-je m'échapper sans les tuer ? J'étais encore jeune et je savais que je ne le contrôlais pas encore. J'allais me transformer et les déchiqueter littéralement.
Puis, un bruit de carillon retentit. Pourquoi et surtout comment à un tel moment ?!

Lentement, le soleil se réveillait. Il me chatouillait le visage avec ces rayons d'or. Les mille couleurs du paysage renaissaient en même temps que la brume disparaissait peu à peu. L'ombre s'effaçait pour laisser place à la clarté de l'astre solaire. J'ouvris mes yeux brusquement et fus aveuglé par cette magnifique vue. À présent assise dans l'herbe fraîche, je venais de me réveiller en sursaut. Encore ce rêve. Il me hantait depuis si longtemps, depuis ma naissance. Il était si réel. J'avais l'habitude de me réveiller chaque jour à l'aube à cause de ce foutu rêve. Je ne comprenais jamais sa signification. Je sentais tout. Les odeurs, les bruits, les sensations, tout dans les moindres détails. C'était si étrange et frustrant. Comment un rêve pouvait-il être aussi réaliste ? J'étais vraiment complètement folle. À moins que ce soit autre chose... Aucune idée. Je n'étais pas quelqu'un de spécial pour autant !
Et puis, à chaque fois, plus rien. Le vide total. J'essayais souvent de trouver une suite à ce rêve mais, il faut croire que c'était impossible. Je sentais que peu à peu, je sombrais dans la démence à cause de celui-ci.

Soudain, je me souvins. Je jetais un coup d’œil à ma montre à gousset et écarquillais les yeux à la vue de l'heure. Il était si tard ! Je venais de me rappeler que je devais me rendre dans mon village pour assister à mes cours. Seulement, il me fallait environ trois heures pour m'y rendre. Je vivais avec ma famille, en dehors du village pour plus de tranquillité d'après mes parents. On vivait une vie tout à fait tranquille. J'aimais bien habiter dans une forêt. C'était plutôt sympa. Mon frère Rémus avait le même avis que moi, d'ailleurs. Je n'étais pas exclu à l'école pour autant. Au contraire, j'étais très populaire. Tout le monde était ami avec moi. C'était ça ou être seul. Ils n'avaient pas le choix. Ils devaient m'écouter ou bien, ils resteraient isolés à jamais. J'y veillais personnellement. Très peu de personnes se rebellaient contre ma dictature. Je faisais vivre un véritable enfer aux personnes que je n'aimais pas. J'étais charismatique d'après eux. Ça aidait pas mal.
Je n'ai aucun souvenir de comment mon régime totalitaire s'était construit. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été aimé et populaire.

Je me relevais en vitesse et réveillai mon familier, Romulus. Dans son simple regard, je voyais parfaitement l'indifférence qu'il me portait. Il ne s'en fichait pas de moi, loin de là mais plutôt que j'arrive ou non en retard. C'était son caractère après tout. Il était en ma possession depuis mon plus jeune âge. Je l'aimais plus que tout. C'était plus qu'un animal, c'était mon meilleur ami. Il était aussi rapide qu'un guépard, aussi fort qu'un dragon, aussi intelligent qu'un Homme et aussi fainéant qu'un paresseux. Il était naturellement comme ça. Il n'exploitait jamais ses capacités à cause de cet énorme défaut.
C'est pour cette raison qu'il n'aimait guère m'accompagner à l'école. C'était très agaçant. Pourtant, je n'en prenais jamais compte étant donné qu'il le faisait tout de même. Par la force ou non. Cette fois-ci, il le fit de son propre chef. Plutôt étrange d'ailleurs. Il n'avait pas l'habitude de prendre l'initiative. Je m'habillais donc en vitesse et j'attrapais mon sac à dos. Puis, je montais sur le dos de mon familier. Même avec lui, je prendrais tout de même trois heures pour me rendre au lycée. J'affectionnais particulièrement de monter à cheval ou plus exactement sur le dos de Romulus. Ses mélodieux et longs hennissements, sa douce crinière acajou entre mes doigts, le souffle du vent sur mes cheveux noir de jais. Cette sensation était indescriptible. Il fallait le ressentir pour le comprendre.
Romulus courait donc à toute vitesse. J'étais véritablement en retard ! Bon sang, quelle idiote ! J'aurais dû me réveiller à l'aube nautique plutôt qu'au civil ! Quelquefois, je me détestais. De toute façon, ce n'était même plus moi qui décider. Ces derniers temps, mes rêves étaient incontrôlables. Une fois que je m'endormais, je ne pouvais jamais savoir quand je pouvais me réveiller. J'étais comme coincée dans un autre monde. C'était aléatoire. Personne n'y pouvait rien d'ailleurs.

Arrivée devant mon école, je soupirais de soulagement. La grille rouillée de l'établissement était encore grande ouverte. Je pouvais même voir des jeunes en retard tout comme moi, rentrer dans l'un des trois bâtiments que composé le lycée. Je descendis rapidement de mon familier et partis en courant, le laissant seul. Il savait s'occuper en mon absence, je n'avais aucun souci à me faire à son sujet. Tout en me déplaçant, je m'attachais correctement les cheveux et ajustais ma robe. C'était le règlement de l'école de porter des uniformes, je n'avais pas trop le choix. Même si pour tout dire, je n'aimais pas trop le fait de devoir les mettre. C'était si inconfortable.
J'ouvris vigoureusement la porte d'un des bâtiments et m'engouffrais dans le couloir. Bon sang ! Je sentais que ça allait mal se passer et que j'allais être virée de cours. Pas encore !
Arrivée devant ma salle de classe, j'ouvris nerveusement la porte. Essoufflée, je sentis des regards se poser sur moi. Puis, j'entendis des rires résonner. Je posais mes yeux sur ma classe et leur souris. Ensuite, une voix grave retentit dans mes oreilles :
« Encore en retard mademoiselle Dixon.
- Excusez-moi monsieur. Vous savez que j'habite loin, dis-je à la légère. »

Soudain, je remarquais qu'une toute petite fille se tenait à côté de mon professeur. Je me penchais pour la regarder et je fus surprise de ce que je vis. C'était une immonde adolescente ! Plus laide, tu meurs. Elle était grosse et dodue. Son crâne était déformé, sûrement de naissance. Elle avait de longs et gras cheveux blonds. Grâce ou plutôt à cause de cette couleur vive, on pouvait parfaitement voir les grosses plaques de pellicules qui arboraient son cuirs chevelue. Son nez droit qui aurait pu être joli était recouvert par de nombreux boutons et points noirs. Ses yeux chassies étaient tombants et extraordinairement disgracieux. Son visage repoussant était rouge et crevassé sur les joues. Si affreux qu'il donnait une horrible envie de le regarder sans s'arrêter.
Je m'approchais un petit plus de la jeune fille et sentis son odeur. Elle empestait horriblement ! Je me reculais alors et je lâchais un cri de dégoût avant de déclarer :  
« C'est un crime d'être aussi moche. Bon sang, prend un bain au moins ! »

Alors là, c'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Tout le monde éclata de rire, y compris le professeur. Ils tapaient tous sur les tables ainsi que sur le sol en hurlant et sifflant la petite fille. Je n'avais pourtant rien fait aujourd'hui. Ce n'était pas volontaire à vrai dire. Elle était moche, c'est tout. J'avais dit la vérité. Ce n'était pas méchant. Je m'assieds donc à ma place. Et c'est alors que je vis la nouvelle élève pleurniché. Je détestais ça. Qu'est-ce qui pouvait être agaçant ceux-là ! Elle voulait se faire remarquer. Je le savais. Elle voulait être la victime afin que je sois la méchante. Seulement, il y avait un hic. C'était moi la reine ! Personne d'autre ! Alors, ce genre d'enfantillage ne fonctionnait pas. Je lui donnais quatre jours pour déguerpir d'ici, pas plus. J'allais lui faire vivre un véritable enfer. Je n'avais aucune raison valable. C'était sa laideur qui m'avait poussé à agir de la sorte et seulement ça. Elle devait s'en prendre qu'à elle ou plutôt à ses parents.

La journée se passa parfaitement bien pour moi. J'avais reçu des devoirs et contrôles de mes professeurs ainsi que des félicitations pour ces derniers. J'étais une très bonne élève. Je pouvais m'en vanter. Tout le monde était en admiration envers moi. J'aimais particulièrement ce sentiment de bien-être. Il fallait encore une fois le ressentir pour le comprendre. On pouvait très bien me dire que j'étais avide de pouvoir mais pourtant, il y avait toujours une chose qu'on oubliait. Je m'en fiche royalement.
Je mettais même très bien amuser en embêtant la petite nouvelle. C'était drôle de voir qu'elle n'essayait même pas de se défendre. D'habitude, ce genre de personne le faisait. C'était d'autant plus cocasse de la martyriser. Bien sûr, ce n'était seulement que psychologiquement. Les problèmes, ce n'était pas trop mon truc. De plus, elle était beaucoup trop laide pour que je, ne serait-ce, la touche. Elle ne méritait peut-être pas ça. Je n'en sais rien mais, je m'en contrefiche.

Pendant une semaine entière, j'embêtais cette nouvelle nommait Fraus, sans arrêt. Malheureusement, un élément perturbateur changea ma vie à jamais : mon frère.  






Qui l'aurait cru. Mon frère jumeau était devenu mon pire ennemi. Il avait osé sympathiser avec ma victime !
Deux semaines après, à la fin de la journée, j'étais venue comme à mon habitude ennuyer un peu Fraus mais, cette fois-ci, au lieu de la retrouver seule, je la vis en compagnie de Rémus ! Ce traitre avait décidé d'aller lui parler. Je n'en revenais pas. Il avait fait ça à moi, sa sœur. Il voulait toujours être adorable avec tout le monde mais, il fallait croire que ce n'était véritablement pas possible. J'étais la seule qui le pouvait et personne d'autre ! Et ça, il ne le comprenait jamais. Quel sot ! Qu'est-ce qu'il pouvait m'agacer celui-là !
Je m'approchais donc rapidement de lui avec un regard glacial et en tapant des pieds. Je me posais devant lui accompagné de mes sbires et le regardais de haut. Puis, je posais un regard sur Fraus et claquais de la langue. Toujours aussi moche celle-là. Depuis le premier jour de l'école, elle s'était quelque peu arrangée mais, elle était toujours aussi immonde. Ses cheveux étaient propres au moins. On ne sentait plus de ce fait, cette horrible odeur émanait d'elle.
Je reposais mon regard sur mon jumeau et lui déclarais :
« Tu fais quoi au juste là ?
- Judith, tu es un vrai monstre avec elle. Tu n'as pas honte ?! De plus, c'est mon amie ! Dégage maintenant où je te jure que tu le regretteras.
- Tu rêves là ! Cette chose ne devrait même pas vivre ! Tu n'as qu'à rester avec ça ! aboyais-je à la gueule de Rémus. »

Je tournais les talons et partis en direction du portail de l'école. Je n'avais rien dit. Mon dieu, quelle idiote ! Ma réputation allait en prendre un coup à cause de ça. La grande Judith se fait recaler par son propre frère, Rémus. Super ! Je n'avais rien de spécial à dire de toute façon mais, je savais que j'allais lui faire regretter ces mots.
Je rentrais donc chez moi, en oubliant cette immonde scène. Le moment venu, il paiera.

Je les voyais souvent ensemble mais, je décidais en fin de compte de les ignorer. Je m'en fichais de mon frère, il pouvait faire ce qu'il voulait puisque je ne le voyais plus comme tel. À vrai dire, c'était pour ma réputation que j'avais peur. S'il restait trop longtemps avec elle, ce serait très mauvais.
Alors, je profitais d'un jour où mon frère était malade pour mettre en garde cette fille. Ce jour-là, Fraus devait d'ailleurs aller lui rendre visite. Cependant, tout ne se passa pas comme prévu. C'est elle qui me menaça... de mort. C'était ça où je la laissais tranquille. D'après ce qu'elle me disait, elle volait le visage des autres. Elle voulait le mien ! Elle utilisait mon frère pour ça.
C'est ainsi que tout arriva. Je racontais à Rémus tout dans les moindres détails mais, il ne me crut pas. Il la protégeait aveuglément.

Fraus sourit cruellement derrière mon frère, toujours fermement empoigné contre son bras. Mon jumeau hurlait contre moi. Il ne voulait pas s'arrêter. Je n'arrivais pas à l'écouter, à lui parler. Ses mots étaient durs, je le savais. C'est pour cette raison que je l'ignorais. Il ne voulait pas me croire. Cette fille était démoniaque. Elle voulait ma mort depuis le début, elle voulait me voir souffrir.
Puis, soudain, Rémus s'arrêta. Un long silence s'installa dans la forêt. Le murmure du vent se fit sentir sur les feuilles des chênes. Le crépuscule se réveillait. La brume apparaissait en même temps que les mille couleurs du paysage disparaissaient peu à peu. La clarté de l'astre solaire s'effaça pour laisser place à l'ombre. La rivière tranquille continua sa route vers la mer dans un petit bruit d'eau.
Ensuite, mon frère déclara haut et fort. Cette fois-ci, j'écoutais :
« Je l'aime, Judith. »

Je fermais les yeux un moment. Il n'avait pas le droit. Cette fille était complètement folle ! Elle voulait ma peau ! Je le lui avais dit, bon sang ! Quel idiot.
Tout à coup, je sentis un liquide chaud tomber sur mon visage ainsi qu'une vive douleur sur ma joue. Étrange, cette sensation, je la connaissais. Je l'avais vu. J'ouvris les yeux et m'effondrais au sol. Des larmes commençaient à naître. Mon frère gisait sur l'herbe rouge. Il avait peine à respirer. Et puis, Fraus n'était plus là.





Ma terminale venait de s'achever. Je n'étais plus allée en cours, ni dans ma demeure depuis l'incident. J'étais perdue. Tellement de choses s'étaient passées cette année, d'horribles choses. Je pense qu'aujourd'hui encore, je ne réussis pas à faire mon deuil. J'ai été stupide de croire qu'il était immortel. J'essayais de me voiler la face mais, il faut croire que je l'aimais. Un jour, je le sais, je la tuerais sans scrupules de mes propres mains. Elle l'avait bien fait, elle, avec mon jumeau. Il me manque, mon frère. J'aimerais tellement le prendre à nouveau dans mes bras... non, plutôt me disputer avec lui. Ce serait plus normal.
Je sais à présent qu'elle est une bariath. Ça ne me laisse plus qu'un choix : devenir une chasseuse de primes.
Mon rêve s'était véritablement réalisé à cause d'elle me faisant comprendre mon don. Les villageois me prenaient responsable de sa mort.
À présent, elle ne pouvait plus rester au village. Elle devait s'enfuir car, elle savait que j'allais la tuer et qu'elle n'aurait de ce fait, pas mon visage. Elle n'avait aucune raison de rester.
J'ai beaucoup pleuré à sa mort. Beaucoup. Je ne l'ai même pas enterré. Je les laissais, seul, agoniser. Je n'avais pas trop le choix de toute façon. Je ne pouvais pas voir cette scène. C'était trop dur. Mon pauvre frère allait mourir, je le savais. Le coup que cette garce lui avait asséné était mortel. Je peux essayer de me voiler la face mais, ça ne servirait à rien. Il est mort.