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Deus bless you
Invité
Anonymous
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Invité
Mer 21 Déc - 3:36
Gabriel De Rosso
A recruter (Congrégation) & Prêtre (pour le moment)




Informations générales

De Rosso
Gabriel
23 ans
Vanerzame
Homme
68 kilos
1m80
A définir
Ange
Aucun (futur Quetzalcoatl)





Informations psychologiques

Hobbys & phobies
Qualités & Défauts


Je suis une peur. Je suis une âme en perdition. Je suis la phobie d'un jeune garçon. Je suis douce et sereine, capable de devenir brutale et haine. Je suis aussi terrible que charmante. Je hante les pensées sous ses cheveux bouclés. Je suis incontrôlable qu'il essaie de contrôler, je suis belle et sauvage à s'en damner. Je suis la nature et l'instinct de chacun, je suis les pires bassesses et ignobles chagrins. Je suis un baiser. Je suis un amour. Je suis un pouvoir. Je suis une magie. Je suis une malédiction. Je suis une blessure. Et je pèse de mon poids regrettable sur les épaules d'un prêtre qui prie, et prie et prie, dans la peur d'un Dieu inexistant. Je suis lui, je suis chaos, je suis crocs et griffes. Je suis ce qui est enfoui en lui depuis ses premiers cris. Je suis la boue sur le chemin, le pire des assassins, la senteur au creux de vos mains. Je suis le Parfum.

Je suis une adoration. Je suis un amant. Je suis une beauté. Je suis un livre dans un bain chaud. Je suis ce qui réchauffe son cœur et lui donne envie de sauter, courir et rire à gorge déployée. Je suis l'enfant dans le cœur d'un trop grand. Je suis spontanéité, je suis découverte et terrible curiosité. Je suis sa croyance, sa sentence, ses ailes et sa liberté. Oui, je suis liberté qui ouvre ses bras, ami du prochain et de ses lèvres tendres. Je suis ce qui occupe son esprit, l'ordre, la compassion et les histoires. Je suis le calme et la solitude, je suis amour et protection. Je suis ce qui rend heureux et vivant. Je suis le pinceau entre ses doigts d'artiste, je suis la preuve sur un tableau. Je suis ce qui l'aime, je suis ce qui fait rêver et sourire. Je suis son Deus.

Compréhensif - Souriant - Aimable - Empathique - Croyant - Rêveur - Artiste - Charismatique - Généreux - A l'écoute - Ordonné - Responsable - Doux - Attentionné - De bon conseil - Tenace - Met à l'aise - Angélique - Respectueux - Travailleur

Vicieux - Colérique - Possessif - Effrayé - Perfectionniste - Hypocrite - Anxieux - Immature - Menteur (surtout à lui-même) - Cachottier - Incertain - Absence de confiance en soi - Sensible - Susceptible - Hésitant - Énigmatique - Lunatique - Dur envers lui-même - Fuyard - Stressé - Lâche - Imparfait - Cœur d'artichaut - Humain





Magie et arme

Magie
Arme


Nom de votre magie : Le Parfum
Je suis belle. Je suis terrible, n'est-ce pas ? Je suis une malédiction à ses yeux, et j'apporte pourtant de magnifiques choses. J'éveille les plus incroyables bassesses, je fais danser, j’ensorcelle, je charme et je caresse. Je suis vous, je suis chacun comme la masse. Je me crée au creux de vos reins, lente chaleur qui embrase vos veines, vos joues, vos lèvres et vos mains. Ô, comme j'aime vos regards emplis de la plus brute des passions, de la plus dangereuse des idées. Comme j'adule vos bouches se cherchant et vos corps liés. Je ne suis qu'une effluve qui vous enlace, pour mieux vous faire oublier. Je suis le parfum au creux de votre gracieux cou le soupir extatique qui vous fait frissonner.

Connaissez-vous les effets d'un aphrodisiaque ? Alors imaginez-en un vivant. Gabriel est ainsi, un jeune homme plutôt lambda, avec cette senteur remarquable, éveillant quelques instincts chez vous, qui diffèrent. L'ennui ? Il ne contrôle pas cette magie, c'est constant, et plus ses émotions sont fortes, plus la puissance de l'aphrodisiaque s'accentue. Il est capable de créer une orgie dans un lieu clos, tout comme une bagarre à mort. Car plus l'effet est puissant, plus les instincts primaires prennent place, plus les esprits s'échauffent. Il en est arrivé à Gabriel bien des ennuis. Il garde encore les morsures de quelques humains, profondes, comme si on cherchait à le dévorer. Son don peut ainsi mener au cannibalisme de sa personne. On comprend alors son perfectionnisme, on comprend ses mains soigneusement couvertes de gants. Ainsi, il n'émane de lui constamment, qu'une odeur particulière... Un simple aphrodisiaque dans l'air.

Si cela pouvait être aussi simple. Gabriel ne contrôle rien, et il comprime malgré tout. La conséquence de ce contrôle inconscient s'est déposé sur ses ailes ; atrophiées, alambiquées, il ne peut guère voler. Elles sont fragiles, telles celles d'un bébé. En travaillant sa magie, peut-être grandiront-elles, peut-être apprendra-t-il à voler et à aimer, somme toutes, une forme de liberté.

Le Parfum est à développer, à travailler, pour ne pas se retrouver proie aux instincts des autres, dévorer vivant. Il est de ces magies dangereuses que l'on souhaiterait enterrer sous la pression d'un océan noir et épais. Gabriel le souhaiterait tant, lui qui s'est cru toujours seul, lui qui ne comprend guère. Le Parfum est à observer, à ressentir, à explorer. Car il est cette magie happant notre conscience, pour ne laisser qu'aux instincts les plus bas le loisir d'agir. Peut-être pourrait-il, à son apogée, réveiller les senteurs des interdits, les humus de nos folies. L'envie d'aimer, le désir de tuer. N'est-ce pas la même chose, en réalité ? Le simple et présent Parfum de nos instincts.

Gabriel ne possède, pour le moment, aucune arme. En arrivant à la Congrégation, il obtiendra un simple sabre laser une rapière légère, à la poignée noire et aux motifs paraissant elfiques, qu'il lui faudra prendre en main.

La Congrégation lui permettra aussi d'obtenir des robes de prêtre dont la texture aurait été étudiée pour minimiser sa magie "l'étouffer", le temps qu'il réussisse à la contrôler, afin d'éviter tout incident regrettable.





Description mentale

Une image figée dans le temps, s’extirpant d’un pinceau usé, un portrait et une posture aussi captivants qu’étrangement faussés. Les tableaux capturent un moment, un visage, les couleurs restent vives pour mieux s’estomper, autant qu’un sourire sur un faciès ridé. Ils sont creux, et pourtant fascinants. Il ne s’agit que d’une image dépeinte, d’une histoire qu’on s’imagine à travers deux iris aux pigments bien choisis. Le portrait raconte une perfection vue de l’extérieur, qu’en est-il de la toile et de sa profondeur ? Bien des choses sont racontées sur ces supports, autant que dans des romans contant aventures et or.

Gabriel est un de ces tableaux, immobile, le regard à jamais figé à la recherche du vôtre. Immobile, parfaitement placé, une main gantée sur une chaise dorée, et un vieil homme assis à ses côtés. Le portrait se dépeint de lui-même : un prêtre dans sa soutane, auprès de son supérieur. Malgré les craquelures, on reconnait des traits juvéniles voir androgynes, et cette oppression coutumière dans le regard. Elle semble chuchoter de ses deux émeraudes nos propres secrets, tout en les couvrant d’une bienveillance tangible. Ce sourire à demi étiré, il prononce une compréhension du genre humain commune au prêtre. Là, des cheveux longs, bouclés et blonds cherchent à prétendre dans leur couleur désormais pâle. Le corps est élancé par toute cette longueur, la posture droite et sûre, longue soutane, longs cheveux, longues mains. On dirait que le portrait a été étiré pour faire ressortir cette grandeur. Une grandeur d’âme, une compréhension du monde, une acceptation de chacun, et un sourire doux et serein. Dans ce tableau, Gabriel est le prêtre parfait, angélique. Dans la vie, sous la surface de cette toile mal entretenue survit cette idée de la perfection et de la réussite.

Il est l’attentionné prêtre, le bon croyant, le dur travailleur, l'énigmatique, le raisonnant comme le modeste, celui qui prie pour autrui, celui qui réconforte, celui qui montre le droit chemin ; le berger. Une perfection dans un tableau, mais n’est-ce pas le but de l’œuvre ? Dépeindre ce qui n’existe qu’à la surface, simplement prétendre pour exister. Gabriel est bien un tableau, il ne l’est que trop.

Si l’on extirpait le modèle de son moule aux mesures trop cordiales, on trouverait bien plus. Charmant prêtre aidant son prochain, Gabriel n’en est pourtant que plus humain. Il ne joue de rôle, car la fausseté est devenue son existence, sa protection, sa rengaine, sa vérité. Il est attentionné, il est bon, il croit en Deus plus que tout, il partage, il est honnête et à l’écoute. Il est tout simplement prêtre. Pourtant, c’est naturel, il aime ce rang, cette église et sa modestie. Il a fait tant d’efforts pour s’élever à ce rang malgré sa jeunesse. Prêtre superviseur, qui organise une petite église de ville, analyse et met tout à disposition auprès du grand prêtre. C’est un assistant, un frère, un travailleur né, faisant rapport sur rapport quand cela lui est demandé. Il n’a rien d’unique, Gabriel, il est juste un jeune homme, encore enfant, empli de maladresse et d'embarras.

A force d’apprendre les préceptes d’un homme au service de Deus et de ses croyants, Gabriel en a oublié de vivre son adolescence. S’il est un jeune homme, il reste jeune. Il n’est ni de ceux manipulateurs, ni de ceux sans cœur, ni de ceux certains, pas même ceux malandrins. Gabriel est la certitude d’apparence pour les autres et l’incertitude à lui-même, le baume au cœur à vos yeux et le poignard dans sa propre âme. Il est un enfant n’assumant pas ses désirs autant que ses défauts. S’il est le charmant chevalier, et l’humble, il reste pourtant le vicieux colérique quand il se laisse affecter. Gabriel peut se blesser, sous ses sourires de façade naissent des émotions aussi ferventes que violentes, douloureuses et contagieuses, un coup de fouet surprenant sur notre peau. Alors, il blesse, lorsque le masque du prêtre n’est pas assez puissant contre ses sentiments, il perd lorsque cela l’affecte.

Peut-on lui en vouloir de vivre tel un portrait ? Gabriel reste une peur à lui seul, riant, souriant, mais effrayé en-dedans. Il sait mentir comme démentir, se cacher comme détourner. Mais quand il s’agit des émotions fortes, Gabriel est effrayé de lui-même, effrayé du monde, effrayé de ce qui se passera. Soigné et maniaque, il cache sous ces qualités une nervosité exemplaire. Tout doit être rangé, ordonné dans son monde, pour éviter les erreurs et les blessures, les craintes et tout ce qui est de mauvais augures. L’improvisation n’a pas sa place, il doit contrôler son existence, car sinon, le chaos serait sa rengaine, son ignoble peste personnelle.

Il est ce garçon devenu trop grand, courant après des rêves de grandeur à défaut de se contenter de la réalité. Il est cet enfant ne s’arrêtant pas, levant les yeux vers ces nuages sans limite, naviguant sur un simple songe de petit garçon. Vanerzame et ses merveilles, et il court pour ce rêve, pour l’Histoire, pour devenir celui qui sait, celui qui cherche, celui qui dessine et celui qui voit pour la toute première fois. Il est cet enfant là, dans ce corps ayant grandi trop vite. Alors, entre ces bains qu’il adore, ces monticules de livres et ces dessins s’extirpant de son crayon, Gabriel rêve comme l’enfant qu’il a été et qu’il est. Certains ont son admiration bien cachée pour se dénoter sur les écrans, ils n’ont pas la conviction de le faire courir à en perdre sa respiration. Non, pas comme les rêves impossibles et intangibles.

Gabriel est une peinture, un prêtre enfant, un homme exemplaire et un garçon tenace. Il est cet angoissé de la vie elle-même, des problèmes, de la foule et de ses propres sentiments, de ceux des autres, des épreuves comme de ses rêves trop grands. Et pourtant, malgré cette peur infâme au creux du ventre, Gabriel ne cesse de courir, encore et toujours, dans le cadre de son chemin, sur le fil de son propre pinceau. Il en oublie les ailes dans son dos.




Description physique

Le tableau est fatigué, fatigué d’être observé. Les yeux curieux le fixent sans ciller, miroir imparfait d’une image atténuée. Le prêtre est là, dans sa soutane noire, longue et craquelée, droit et immobile, toujours cette main sur la chaise du vieillard. Ses yeux ne bougent pas, ses paupières ne se ferment pas. Ou se fermeraient-elles lorsque nos propres iris décident de se clore ?

Gabriel, ô, Gabriel.

Ses traits androgynes trompent plus d’un homme, plus d’une femme. Sa chevelure longue repose dans son dos. On l’imagine ondulée, lourde à porter, parsemée de quelques nœuds causés par un vent printanier. Un chignon lui irait à ravir, il dégagerait son visage poupin, il le vieillirait quelque peu. Une queue de cheval pourrait éblouir, rendre les courbes de sa mâchoire plus masculines, et ses yeux moins enfantins. Mais Gabriel porte ses cheveux lâches, sur le tableau. Lâches, lourds, et aux pointes abîmées. Sa blondeur est devenue ocre jaune avec le temps. En réalité, n’illumineraient-ils pas son teint d’albâtre pour le rendre encore plus pâle ?

Gabriel, ô, Gabriel.

Il est un peu fin, l’ange, un peu frêle. Alors, il se tient bien droit, la tête levée, ses grands yeux de biche se parant d’émeraudes cachées sous une eau trouble. Ils deviennent d’une couleur rappelant les rivières polluées, le soir. Ils respirent les nuances d’un vieil arbre se rapprochant de l’automne, le matin. Le soleil semble adorer jouer avec ses pupilles, ses iris, son regard qui nous fixe et s’ancre en nos cœurs et nos âmes.

Gabriel, ô, Gabriel.

Je me demande où sont passées ses ailes, à Gabriel. Elles doivent être aussi lourdes à porter que son caractère. Il semble si jeune, malgré tout amer. Le tableau ne retranscrit que ce regard doux et serein d’un prêtre au masque magnifiquement sculpté. Il ne démontre guère la vérité. Sa lèvre inférieure qu’il mordille par angoisse, gercée. Son regard qui s’agrandit, il semble biche effarouchée que l’on veut frapper. Ses poings qui se serrent, lorsque qu’il veut parler, arracher sa muselière. Non. Le tableau ne le dévoile pas, recroquevillé dans un coin, contre la roche d’une église. La cloche sonne. Quatre coups. Cinq coups. Six coups… Ses cheveux cachent son faciès. Il ne pleure pas, il n’est pas assez faible pour cela, se dit-il. Son front se pose contre sa paume. Il ne trouve pas sa respiration. Il est perdu, dans une bâtisse, seul, ange aux plumes de mille nuances. Seul. Et vous savez le plus grotesque ? Personne n’a pitié de lui.
Le tableau est menteur, mensonge qui tient au cœur.

Gabriel, ô, Gabriel.




Racontez-nous votre histoire


Deus bless you Giphy

Gabriel, ô, Gabriel.

Il se rappelait de son visage ; elle avait celui d’un ange.

Ses pieds nus se posaient avec calme sur l’herbe drue. Le superviseur des lieux prenait un soin minutieux à rendre cette verdure des plus douces et belles. Belle. C’était le mot. A défaut d’un supérieur, pour un être tout aussi supérieur. Aux yeux d’un homme, simple, âgé et au dos douloureux, elle n’était que belle.
Samarra. Son identité, ces quelques syllabes glissant sur sa robe de lin, sur son teint de craie. La petite chapelle n’était illuminée d’aucune lumière pour dévoiler la silhouette de l’ange. Samarra appréciait l’herbe sous la plante de ses pieds, ressentait son drapé s’imprégnant de l’humidité nocturne. Il y avait à sa suite, un homme, aux cheveux poivre et sel, et au faciès inquiet. Il semblait avoir l’habitude de faire face à l’inquiétude ; ses traits étaient creusés par l’anxiété,  ses yeux durcis par la méfiance.  Depuis qu’il connaissait Samarra, le majordome était en proie à mille et une émotions, au contraire de sa dame. Elle n’était froide, juste imprévisible.

Samarra était cette femme, qui attirait l’œil par les siens illisibles, qui témoignaient d’une maturité prématurée depuis son adolescence. Quelques imperfections, enfants du Temps, arrivaient désormais à dessiner leurs sillons dans son fin visage. Mais ses lèvres restaient fermées, sa silhouette digne, et ses ailes d’un blanc aussi immaculé que celles de ses pairs. Rien ne semblait l’atteindre, exceptée cette petite paume, cherchant l’une de ses mèches blondes.

Ses yeux d’un bleu océan glissèrent sur l’être posé entre ses bras. Un an, tout au plus, et déjà tant de curiosité dans les émeraudes du bébé. Un de ses doigts caressa la joue ronde du poupin, avant de s’agenouiller pour le déposer dans le panier qu’elle tenait dans son autre main. Le majordome toussa ; depuis qu’il était aux côtés de Samarra, c’était bien la décision la plus étrange et terrible qu’elle ait pu prendre. Car personne ne comprenait ces décisions, car elle n’expliquait jamais ces dernières. Elle était sage, elle était douce, une membre du conseil, ainsi que de la famille dirigeante des Anges. Son appui était recherché autant que ses mots, elle ne donnait d’ordres mais elle voyait. Car Samarra était cette Vue. Elle était ce qui voyait tout, une omniscience complexe et intense, une compréhension du monde par une sorte de sixième sens. Samarra était un Regard.

« Je ne comprends toujours pas, Ma Dame. »

Ses yeux de biche observaient l’innocence de l’enfant. Celui-ci gloussa, et d’un geste calme du doigt, elle lui intima un silence intime. Samarra ne cherchait pas à regarder son interlocuteur, elle ne cherchait que les yeux de l’enfant.

« Ce n’est pas à toi de comprendre. »

Il secoua la tête, désapprobateur. Il avait peur, ce n’était pas de la méchanceté ou un désir de réprobation. Il avait seulement peur que sa dame regrette un jour ce choix, il avait seulement peur pour l’enfant dans ses bras. Samarra tourna enfin son visage vers lui, sa voix se fit plus doucereuse dans sa gravité.

« Ne t’inquiète pas, tout ira bien. »
« … J’en doute. De ce que vous dites, sa magie le dévorera. »
« Ce pourquoi il doit apprendre. »
« Ce pourquoi il doit rester seul, ici, avec des ailes atrophiées, sans personne pour l’aider ?! » s’exclama-t-il.

Il le regretta. Le silence se fit. Lourd. Pesant. Samarra caressa les quelques cheveux du jeune garçon, comme pour prévenir ses pleurs.

« … Et que dira son père ? » Chuchota-t-il, en désespoir de cause. « Que dira votre mari, lorsqu’il apprendra vos actions ? »

L’ange caressait d’un regard tendre le bébé dans son panier. Elle prit son temps, pour répondre, pour exprimer sans hésitation aucune un être qu’elle a connu tant d’années.

« En premier lieu, il sera en colère. Une colère douloureuse fasse à l’incompréhension de mon choix. Il me demandera pourquoi, il me demandera où. Je ne lui dirais rien. Alors, en deuxième lieu, il m’en voudra, pris de douleur, pris à son orgueil de ne pouvoir me faire flancher. Ses mots se voudront souffrances à mon égard, à défaut de pouvoir s’exprimer autrement. Il menacera de divorcer, de me laisser, mais par amour, ne le fera jamais. Il cherchera par lui-même son jeune fils, il te demandera des comptes et tu ne lui diras rien. En dernier lieu, il abandonnera. Car il n’y aura rien d’autre à faire qu’attendre ce qui était une part de lui, et qui ne le serait plus. »

Le majordome sentit sa gorge prise dans un étau d’amertume et d’angoisse. Malgré ses mots et ses choix, il ne pouvait en vouloir à Samarra. Il ne pouvait car il comprenait sa tristesse, infime, contrôlée, délicate, grisant ses ailes d’albâtre. Elle continua, rapprochant son visage du garçonnet pour qu’il puisse toucher son nez.

« Je veux offrir à mon fils la chance de choisir, la chance de comprendre, la chance de vivre. Son don est un fardeau qu’il lui faudra bien des années à contrôler. Je sais… Qu’il n’est pas le seul dans ce cas. Seulement, je lui offre l’espoir de vivre sans la Congrégation, sans le Conseil, dans une ignorance heureuse. Il souffrira de ce choix, et cette souffrance sera sa force. Il obtiendra compréhension, empathie, et ouverture d’esprit. Trois choses qui lui permettront de marcher sur un chemin aux mille destinations. »

Liberté. Voilà ce qu’elle souhaitait lui offrir, autant que la capacité que ce Parfum ne devienne une prison, pas même une guillotine. Elle déposa un baiser sur le front de son enfant. Tendre et maternel, presque tremblant. Le majordome garda le silence, ses lèvres pincées. Quant à Samarra, ses ailes l’entourèrent, elle et sa progéniture, dans un cocon intime. Elle lui parla, lui offrant ce sourire si rare chez l’ange, discret et fragile comme du cristal.

« Gabriel, ô, Gabriel. Quand est-ce que notre chemin nous emprisonne ? Quand est-ce qu’il devient un aller avec une seule destination ? Qu’importe les malheurs, les douleurs, les poignards dans le cœur, sois bon, Gabriel. Ressens et apprends, Gabriel. Et le moment venu, je te promets que nous serons de nouveau réunis. Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire. Adieu, Gabriel. »

Pourquoi cette chapelle ? Pourquoi cette nuit ? Pourquoi cette heure ? Pourquoi cet abandon ? Seule Samarra savait, seuls ses yeux limpides connaissaient les réponses. Elle l’embrassa de nouveau sur le front, avant de disparaître, laissant quelques plumes dans les drapés du panier, sur les nuages d’une nuit claire.

__________________

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Si je pouvais choisir d'oublier, j'oublierais son visage.

Mais il est à l'Homme, le devoir maudit de la mémoire.

[en cours]




Informations Supplémentaires

Votre surnom
Jabberwocky

Votre âge
23 ans

Qui est sur ton avatar ?
Titus Alexius > Magi, the labyrinth of magic

La catégorie de ta magie
Magie oubliée

Nom de ta magie
Gabriel De Rosso > Le Parfum

Accès à la zone H/Y/Y
Oui

Code de validation
Un Kalérien voyage au pays du chocolat




Dernière édition par Gabriel De Rosso le Mar 10 Jan - 5:28, édité 18 fois
❖ Dragon de l'eau & Vampire de sang pur ❖
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Ryuu T. Drazleyth
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Ryuu T. Drazleyth
Mer 21 Déc - 4:34
Bonjour et bienvenue chez nous.
Un membre du forum possède l'avatar de ton géniteur clonique féminin, penses à la contacte si jamais tu as envie de faire un lien avec elle.

Sinon, bon courage pour ta présentation ! Si tu as un souci, une question ou quoi que ce soit, n'hésites pas à venir me voir :love:
Invité
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Invité
Dim 1 Jan - 5:59
Bonjour et merci beaucoup pour l'accueil et les informations ^^

Je tenais à tenir au courant de l'avancée de ma fiche : Avec Noël et le nouvel an j'ai été quelque peu ralentie je m'en excuse réellement ! J'ai réussi à écrire Le mental, phobies, etc et une partie du pouvoir. Malheureusement je n'ai pas le wifi pour le moment sur mon ordinateur, j'ai écrit Le physique et je me concentre désormais sur l'histoire ! Je posterai au plus tard mardi ce qui a déjà été construit et je m'excuse vraiment du temps pris pour la rédaction ><
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Siriel K. Vineldyl
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Siriel K. Vineldyl
Dim 1 Jan - 15:13
Pas de soucis ^^
Tes informations ont été bien prise en compte.

Bon courage pour ta fiche :DD :love:
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Ryuu T. Drazleyth
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Ryuu T. Drazleyth
Lun 23 Jan - 18:24
Bonjour, des nouvelles dans l'avancement de ta présentation ?
Sans nouvelle de ta part, nous serons contraints d'archiver cette dernière d'ici 3 jours.
Bonne journée.
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Siriel K. Vineldyl
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Siriel K. Vineldyl
Lun 20 Fév - 13:05
Bonjour

Etant donné que nous sommes sans nouvelle depuis quelques temps maintenant.
Ta fiche est archivée, n'hésites pas à contacter un membre du staff pour la remettre en place.
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