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Enfant du berceau, enfant de l'Holocauste.
Invité
Anonymous
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Invité
Lun 1 Mai - 2:17
LILITH ABAHEL
Conseil — Bras droit — Division de la protection civile





Informations générales

Abahel
Lilith
87 ans
Jérusalem, Vanerzame
Sportive
1,71m
Ne l'intéresse pas
Goule
Lionne





Informations psychologiques

Hobbys & phobies
Qualités & Défauts


La description de vos hobbys et de vos phobies.
La description de vos qualités et de vos défauts.





Magie et arme

Magie
Arme


Nom de votre magie :
Décrivez votre magie
Décrivez votre arme de départ, sachant que vous ne pouvez en posséder qu'une, et qu'elle ne doit avoir aucune capacité magique.





Description mentale

Décrivez votre mental en 10 lignes minimum.




Description physique

Décrivez votre physique en 10 lignes minimum.




Racontez-nous votre histoire (En cours... pas de correction)

Partie 1 : "La gare"

L'atmosphère était lourde, pesant comme si le ciel et tous les astres de l'univers allaient s'abattre sur nos têtes faibles. Oui, faibles. Nous n'étions même plus humanoïdes. Notre âme retirée de notre corps. Des pantins de chair. Les hommes qui nous dictaient des ordres, que l'on exécutait sans rechigner, portaient ses horribles uniformes sombres. Je les détestais autant qu'ils nous détestaient. Ils étaient des hommes, nous n'étions que des chiens. Ils avaient le droit de parler, de crier, de courir, de manger. Nous devions seulement marcher et rentrer dans ce wagon. Le train de la mort nous attendait sagement pour partir dans un monde rempli de gaz putride : l'enfer.
— Je n'ai toujours pas les mots pour décrire ce que j'ai enduré. —
Le seul moment où je pouvais me sentir bien est la chaleur apaisante de la paume de ma mère. Sa main tenait la mienne avec tant de passion. Elle le savait. Elle savait ce qui allait se passer. Que ces hommes allaient faire de nous. La poigne dévouée d'une mère est la meilleure chose que l'on pouvait avoir dans un moment d'horreur. La séparation de celle-ci était la pire.
Je me rappelle qu'il y avait beaucoup de monde au marché de ma ville natale, mais pas autant qu'ici. Pire qu'une fourmilière. C'est comme cela que je perdis visuellement ma mère. Disparue dans la huée de monde.
Panique.
À cet instant, je savais que je ne pouvais que compter sur moi-même. C’est à cet instant qu’un homme à uniforme me cria d'entrer dans le wagon, accompagné d'une claque.
Je ne suis pas un chien.
Ma tête mince pivota par cet élan de violence. Il continua de me hurler dessus. Je ne lui avais rien fait pourtant. Mon regard se leva vers le sien. Mes yeux d'enfant regardèrent pendant quelques secondes des yeux d'adulte.
"MONTE !", "JE VAIS TE FRAPPER ENCORE !" ; voilà les mots de haine qui sortaient de sa bouche infâme.
C'est toi le chien.
Je montai alors dans le wagon crasseux et infesté de rats, l'odeur de la mort nous enlaçait. Les enfants avec moi étaient perdus. Sans parents, sans chaleur, sans âme. La voix puissante des soldats allemands retentissants dehors, puis le sifflement du train. Le wagon se mit à bouger. L'enfer.
— C'est fou comme une personne de religion juive, qui rejette l'idée d'un enfer éternel, peut apparenter ce lieu en tant que tel. —
Il faisait froid. Mais j'avais chaud. Contrairement aux autres, j'avais la capacité à être en colère.
Nous ne sommes pas du bétail.
Le vent s'invitait dans la pièce mobile par courant d'air. Assise dans un coin matelassé par la poussière accumulée, je réfléchis. Ma mère ? Va-t-elle au même endroit ? Mon père, je savais. Il a déjà été abattu devant notre maison. Quand j'y repensais... "L'Allemagne ! Vous allez voir ! C'est l'avenir ce pays !". Voilà comment mon père nous avait présenté ce pays putride. L'avenir ? L'avenir qui ne s'arrêtera au même moment que ce train.


Partie 2 : “La mort”

Les uns derrière les autres ; on attendait avec impatience. J'attendais que ma mort m'embrasse enfin. Les Allemands, nous faisaient entrer dans une grande salle en donnant l'ordre de se déshabiller. Je m'exécutais sans résister ; mes guenilles ne me serviront plus de toute manière. À présent nue, je regardais les gens autour de moi ; des femmes et des enfants. Nous étions des centaines et des centaines à attendre le moment. Mais cette pièce de béton était décorée de pommeaux de douche, peut-être que nous allions vivre. La cruauté des soldats cachait peut-être une bonne douche chaude. Non. Ces soldats étaient des animaux qui ont tué mon père. Au bout de quelques minutes, la porte en fonte se fermait et nous étions plongés dans l'obscurité ; quelques lampes pour nous éclairer faiblement. Avec espoir, je patientais de voir l'eau couler hors des tuyaux.
Je pouvais déjà imaginer l’eau tiède glisser sur mon corps de préadolescente ; j’en avais besoin. Ces pensées laissèrent place à d’autres. Je me demandais si ma mère était parmi ces gens. Dans un bond de folie, je devais retrouver ma mère. Je poussais les femmes et les enfants pour trouver la personne la plus importante, l’instinct me guidait, mais il était trop tard.
— Je savais que plus tard, les gens pleureraient de colère, de dégoût, de tristesse par cette histoire-là. —
Non.
Les gens commencèrent à tousser, moi de même. Je ne suis pas humaine pour comble, je n'aurais pas dû ressentir cette douleur qui coulait dans mes poumons. Mon corps me lâchait et le noir complet s'emmparait de moi.
Noir.
Noir.
Noir.
Mes yeux s'ouvraient dans un sursaut. Allongée, je me redressais pour vomir violemment. De la bile fuguait de ma bouche, ce liquide me brûla tout mon œsophage par la même occasion. Mais bizarrement cela me fis un bien fou. Je levais la tête et remarqua cette jeune fille.


Partie 3 : “Anne”

Elle avait quinze ans et trois mois alors que j'avais quatorze ans tout juste. Les enfants de moins de quinze ans étaient directement gazés comme moi. Anne a donc été épargnée.
Nous nous étions rencontrées dans le wagon qui nous a emmenées à Auschwitz, le voyage avait duré près de 3 jours. On avait alors pu sympathiser, entre jeunes filles juives.
J’avais pu rencontrer sa sœur ainée et sa mère, Margot et Augusta.
— Aujourd’hui, cette jeune fille est connue de tout le monde ; Anne Frank, la fille de l’Holocauste, qui a tenu un journal intime. Elle m’a conseillé d’en commencer un, selon elle, ça détend et cela à permis à faire connaitre son histoire. —
Nous avions partagé de longues discutions, nos secrets mais elle m’avait épargné un des siens.
Cette fille, Anne Frank était un Phœnix, elle m'avait donné une de ses vies pour me sauver. Elle avait compris ce que j'étais.
Elle m'a expliqué qu'elle voulait se venger d'Hitler, le grand chef de ce massacre. Nous avions alors fait un contrat. Le plan était de s'approcher du Furher, je voulais m'en approcher laissant Anne partir. Après ce qu’elle avait fait, je voulais qu’elle soit saine et sauve.
Mais cette personne était trop bonne, elle se devait de faire une dernière action avant de décamper. Nous étions dehors dès mon réveil, mais Anne avait réussi à sortir un autre “corps”.
Maman.
Elle gisait sur l’herbe, les yeux clos, nue elle aussi. Je me mis à genoux et pris sa main, elle se serrait bizarrement. Une goule ne crève pas comme ça. C’est en hébreux qu’elle s’exprimait faiblement.
“ Ma fille… Ne devieNs pas comme cEs monstres. Tu es bien mieux Qu’eux, cAr tu es l’enfant qui survivra au Massacre… L’Holocauste te changera.. Je t’Aime.. “
Ces paroles me touchèrent, les dernières paroles d’un être, d’un parent sont plus symboliques que toutes les paroles d’une vie. À travers ses paroles, je voyais le mot “Neqamah”, qui signifie “vengeance” en hébreu. Je me levais calmement sans pleurs, ma mère morte à mes côtés. Anne devait peut-être attendre que je la supplie de la ramener à la vie, mais non. Je voulais que cette grande femme parte en paix. Je devais venger ma mère, mon père, mon peuple.

Je quittais Anne et lui souhaitais une vie prospère, tandis que je me préparais mentalement. Le soldat en chef m’avait rasé les cheveux après que le gaz avait éradiqué la pièce.
— Je ne sais toujours pas comment Anne a pu nous sortir de là. —
C'est comme ça que je marchais vers une cabane de SS. Dans un élan de faim, je sautais sur un soldat et plantais mes dents dans sa chaire juteuse. Les autres soldats me virent, coincés entre la surprise et la terreur. Ils me laissaient manger à ma faim. Une fois, l'homme défiguré et mort, je me levais et leur lançais fermement de me guider vers le chef.


PARTIE 4 : “Der Führer”

C'est après un voyage de quelques jours que j'arrivais en Prusse Orientale dans son QG fétiche. J'entrais dans ses appartements, habillée d’un ensemble banal ; pantalon et chemise blanche. C’est ainsi que je rencontrais enfin cet homme fou. Celui qui avait tué mes parents. Mais je voyais dans ces yeux que j’étais fantastique pour lui.
C’est de cette façon que je vécus avec lui et sa femme, qui était bien jeune. Je mangeais à sa table, avec les plus hauts conseillés. J’étais bien plus importante que sa propre épouse, ce qui devait attiser sa jalousie. Pendant un an, une fausse confiance se bâtissait alors que de nouveaux cheveux poussaient sur mon crâne. Je ne faisais que préméditer mon meurtre, ma vengeance. Je tissais ce plan telle une veuve noire.
Je partais à la chasse, une dame comme moi devait savoir tuer et se débrouiller. Mais je le faisais déjà derrière son dos. Je devais tuer pour me nourrir et vivre, ne pas finir affamée. La relation avec Adolf était très ambigue. Je n'avais jamais fini dans son lit, non j'étais trop précieuse pour être souillée même par lui. J'étais comme sa propre fille mais c'était bien plus fort que de l'amour qui se dégageait, je pense qu'il aurait pu tuer sa femme si je lui avais demandé.
Un jour, un homme s’affola, criant dans les couloirs de la demeure qu’Hitler était mort. “Der Führer ist tot ! ”, voilà ce qu’il hurlait. Je le savais déjà. J’avais camouflé cette scène en suicide pour que personne ne se doute de rien.
C’était parfait.
Le sang qui avait giclé sur le tapis luxueux, l’odeur de la chaire chaude ; j’avais envie d’en déguster… Mais je ne pouvais point. Lui et sa gorge explosée avec sa petite femme à ses côtés, formait une magnifique toile artistique.
— Plus tard les journalistes ont crié au suicide. Aujourd'hui, je me demande comment tous ces historiens peuvent croire à une connerie pareille. —
Voilà comment j'ai commencé ma vie en tuant. J'ai sûrement rendu un immense coup de main à l'humanité.


Partie 5 : “Nouveau départ”

Après cette partie historique, qui restera dans les pensées des gens. Les livres d’Histoire conteront plus tard les tortures des êtres qui ont été considérés comme sous-race.
Aujourd’hui, je connais la paix. Ce qui n’a pas été facile à trouver, j’ai vécu longtemps avec cette haine et cette vengeance assouvie. Oui Adolf est mort, oui tout ça est fini, mais j’avais toujours l’impression que j’avais toujours eu ce vide. La vengeance était délicieuse, mais cela n’a pas fait revenir mes chers parents.
J’ai donc pris mes affaires et parcouru le monde de Vanerzame. Je suis d’abord retourne dans mon cher pays, l’Israël. Quand je l’ai quitté, les tensions étaient présentes, mais grâce à la bonne situation de mon père ; on vivait dans la joie et la sérénité. Quand j’y suis retournée, beaucoup de choses avaient changé : Israël était indépendant ! J’ai ensuite caressé les pays d’Afrique du Nord pour plus tard connaitre le romantisme de l’Italie et de Paris. L’Angleterre était cosmopolite et l’Irlande était authentique alors que l’Islande était froide mais douce. Un véritable coup de cœur. Mes années fétiches ? La transition entre les années soixante et soixante-dix ; la révolution de la femme, la mode, la drogue et les soirées dansantes s’enlaçait libertinement. Les gens faisaient l’amour sans jugement : j’ai rencontré mon premier succube.
Je ne suis pas seule.
Ensuite, je me suis calmée et j’ai recommencé à parcourir le monde. La Russie, l’Inde et l’Asie de l’Est. Les USA étaient les derniers sur ma liste, après l’Amérique latine.
Si je m’en souviens bien, le premier portail pour nous ouvrir vers d’autres mondes, a été créé en 1986. Bien sûr, le portail n’était pas ouvert à tous, mais j’ai réussi à en connaître l’existence grâce à une rencontre du passé. Anne. Oui, c’est bien le phœnix qui m’a sauvé la vie. Elle, était dans la Congrégation, elle a été recrutée grâce à son célèbre nom. À cette époque, je ne voulais pas être dans la Congrégation ; Anna m’avait donc fait passer en secret le portail. Quelle aventure. Une fois de l’autre côté, j’étais dans un monde nouveau.
J’ai donc étendu mes horizons vers les trois autres mondes, avec l’espoir de connaitre la pacification de mes sentiments. J’ai été et je le suis toujours subjuguée par la beauté de ces mondes. Kaleria est la première que j’ai découverte ; c’est là où j’ai commencé un pèlerinage.

Maintenant, je ne crois plus en Dieu, le Dieu juif de Vanerzame. Après tout ce qu’il s’y est passé, je préfère oublier la religion et ne pas être dans ces éternels conflits. Les Dieux des nouveaux mondes sont très présents, ils ont donné la vie à ces pays et ces contrées. Je prie toujours, je ne prie plus en Youd-Heh-Waw-Heh (Dieu Juif) mais en Spirithath, Glowarisse, Zaheïya et Banehaleyth. Chacune des prières qui leur en sont destinées, m’aide au quotidien. J’ai pu retrouver un bien-être dans mes pensées ; plus de vengeance.
Je suis restée longtemps sans rejoindre de camp, mais il fallait que je fasse quelque chose. Je n’ai plus envie que le massacre recommence. Je n’ai plus envie que les êtres soient torturés. Je n’ai plus envie de connaître la peur et le tiraillement. Voilà pourquoi, je suis bras droit dans Le Conseil. Je suis quelqu’un. J’ai connu cette période baignée dans le sang chaudement frais et je ne veux plus que ça se reproduit. Je ne suis pas au front, l’arme à la main, mais Le Conseil est aussi puissant. Mais bon après plusieurs années dans l’ombre, je n’ai pas pu rentrer sans faire mes preuves. J’ai alors été étudiante à la Congrégation ; je leur remercie à ce jour, car je peux enfin découvrir l’étendue de mes pouvoirs. Savoir le contrôler n’a pas toujours été facile.
Le dernier jour, j’ai pu choisir de rejoindre le Conseil. Je me bats tous les jours, je veux que tout le monde soit hors des jugements, des discriminations.





Informations Supplémentaires

Votre surnom
Maoko

Votre âge
21 ans

Qui est sur ton avatar ?
Itori — Tokyo Ghoul

La catégorie de ta magie
Magie élémentaire, perdue, oubliée, etc...

Nom de ta magie
Ton nom > Nom de ta magie

Accès à la zone H/Y/Y
Non

Pourquoi avoir choisi Kalerya ?
Alors, je cherchais un RPG forum "manga" et j'ai vu le votre sur un site répertoire. J'ai cliqué avec ma souris et j'ai trouvé que le contexte ici collait parfaitement avec ce que je voulais.

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❖ Dragon de l'eau & Vampire de sang pur ❖
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Ryuu T. Drazleyth
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Ryuu T. Drazleyth
Sam 20 Mai - 0:49
Bonjour et bienvenue :D
Bonne courage pour ta présentation :love:
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